Ç a sent la fin. L’été commence à décliner. Quelques nuages, très fins, dans le ciel bleu, adoucissent l’atmosphère. Ce matin, il faisait frais, presque froid. Je me suis dit qu’il me faudrait bientôt porter une écharpe, que la saison des courants d’air, de la pluie, et des personnes qui toussent dans les transports en commun, était proche. Déjà les prémices de l’automne se font sentir. Les cadres qui pressent le pas, comme toujours vers 9h du matin, avenue de l’Opéra, perdent peu à peu leur mine hâlée. Les automobilistes se remettent à klaxonner. Quelques feuilles jonchent le trottoir. Les parisiens sont de nouveau plus nombreux que les touristes ; le rythme de marche des passants s’en trouve transformé, jour après jour. Et je suis là . Je marche, moi aussi, parmi tous ces autres, dans ces rues que je connais si bien. Je traverse la Seine, de nouveau, en m’arrêtant un instant, pour observer cette ville qui est la mienne. Hier soir, j’étais au cinéma, avec Julie, Esther et Corentin