I l faut si peu pour changer un monde, une vie. Quand on sait qu'une décision - même celle qui semble prise librement - découle toujours d'une suite d'accidents, de causes diverses, parfois incongrues. Il suffit de songer à tous ceux qui s'aiment, avec la force d'une évidence ; à quoi tient leur rencontre ? Au hasard, et à rien d'autre. J'aime bien l'idée de ces petits riens, de ces menus événements, qui forgent une destinée. Un simple regard échangé, et c'est toute une vie qui s'en trouve changée. Tout ne tient qu'à presque rien . En prendre conscience, c'est mesurer que la chance peut nous sourire au moment où l'on s'y attend le moins. C'est aussi se rendre compte qu'on peut accomplir de grandes ambitions. Les courbures de Valéry Une nouvelle fois sur ce blog, je vais citer Paul Valéry : " Il y a certaines courbures dans la fibre du temps de la vie qui conduisent insensiblement de l'impossible au réel et de