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Affichage des articles du avril, 2012

Sous la pluie, l'espoir

L e 22 juillet dernier, la veille de mes 25 ans, un Norvégien, parfaitement inconnu, décidait d'abattre froidement 69 de ses compatriotes qui s'étaient réunis pour un camp d'été sur une île proche d'Oslo ; à bout portant, il a ainsi tué de sang froid des jeunes travaillistes, la plupart âgés de 15 ou 16 ans, jeunes femmes et jeunes hommes, pour la simple raison que ces derniers ne partageaient pas ses convictions politiques. 8 personnes, un peu plus tôt, étaient déjà mortes dans les explosions des bombes posées dans la capitale norvégienne. Comble de l'horreur, au cours de son procès qui a commencé ces derniers jours, le meurtrier (que je ne parviens pas à qualifier), a plaidé “non coupable”, affirmant que ces attaques “contre les traitres à la patrie” visaient à éviter que le multiculturalisme et “l'invasion musulmane” ne se propagent en Europe. … Hier, à midi, 40 000 Norvégiens se sont rassemblés, bravant la pluie, près du tribunal où le criminel est

Ne jamais oublier d'être attentif à l'indiscernable

“Il faut savoir entendre ce qui n'est pas dit, et discerner ce qui n'est pas montré” . Cette phrase, inscrite sur une page blanche, dans un petit ouvrage que je parcours depuis hier - Sagesse millénaire en quelques caractères - a éveillé mon attention. La beauté des choses Pendant longtemps, dans ma prime jeunesse, je faisais une distinction nette entre la vie réelle et la vie sociale . D'un côté, ce qui compte véritablement : “ la beauté des choses ” (pour citer Aragon), la peine et le plaisir, les roses, la lumière et le vent, la mélancolie, l'amitié, les coïncidences, le réconfort, la solitude, l'ivresse, le jeu et l'amour ; de l'autre le superflu et le nécessaire : le travail, les rapports de camaraderie, les relations professionnelles, les démarches administratives, le brossage de dents deux fois par jour, les convenances, les devoirs, la vaisselle, la facture d'électricité. Ce qui m'effrayait parfois, c'était la tendance des hommes

J'ai envie d'espérer

P assent les jours, et passent les semaines. Le printemps peine à s’installer, mais s’installe peu à peu. Un nouveau mois de mai va succéder à ce mois d’avril glacial. Il sera bon de sortir le soir, sans être trop vêtu, de flâner le week-end dans les jardins parisiens, ou sur les quais de Seine ; d’errer dans les rues de la capitale, en croisant çà et là ces autres consciences heureuses d’un nouveau soleil, d’une nouvelle renaissance des choses, d’un nouveau départ possible. Paris est déserté ces derniers jours, avec les vacances.  Le temps des transports en commun où la foule s’entasse pour mieux tousser, cracher, renifler, éternuer, tout en se compressant, pour arriver à l’heure au travail, s’éloigne enfin. La grippe, la gastro-entérite, l’angine, redeviennent de faibles menaces. On peut sortir du plan vigipirate, à ce niveau-là. Vivre plus tranquillement. Les moustiques viendront prochainement nous rappeler que l’été a ses défauts. La canicule aussi, peut-être. S

Le changement, dès maintenant

J ’ai 25 ans, et j’aime bien François Hollande. Je pense voter pour lui dès le premier tour de l’élection présidentielle. Je ne suis pas militant socialiste. Simplement, j’aime la politique, j’aime les débats démocratiques, et j’ai suivi la campagne de près depuis les premiers jours. Avant toute considération, je trouve que François Hollande correspond à l’idée que je me fais d’un Président de la République. Il incarne à mon sens mieux que personne le rassemblement , et c’est la condition essentielle pour être chef d’État. L'ambition d'être utile Dès les primaires citoyennes, pour autant que je m’en souvienne, il était dans cette démarche de rassemblement. Il ne jouait pas contre les uns ou les autres. Il ne disait rien de méprisant, de violent, il ne faisait pas d’attaques ad hominem . Bien entendu, sa position de leader lui facilitait la tâche. Mais il n’a pas toujours eu cette position. Il part de loin, comme on dit . J’apprécie d’ailleur

L'avenir, selon Google

J'ai du mal à me figurer Google +, dans l'avenir, moi. Mais bon…