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La magie du dessin

J'ai toujours aimé dessiner. 
Je ne sais pas très bien d'où ça me vient, mais je sais que l'environnement dans lequel j'ai grandi était assez propice : mon plus grand frère a un vrai coup de crayon, ma sœur est une artiste, mon autre frère aime également le dessin, mes parents font des esquisses dès que l'occasion se présente. Enfant, je pouvais me plonger des heures dans les centaines de bandes-dessinées de mon père, découvrant pèle-mêle Goscinny, Vance, Van Hamme, Giraud/Moebius, Peyo, Franquin, Boucq, Hergé, Hermann, Greg, Morris, Edgar P. Jacobs, et tous ces autres génies. 
Une passion s'impose parfois à vous sans que vous y soyez pour grand chose, juste comme ça. Par chance.
Il y avait toutes ces histoires dessinées, mais aussi d'autres livres que j'aimais découvrir dans la bibliothèque du salon, comme ceux de Pierre Joubert (que vénérait ma mère) ou ceux de M.C. Escher (que savourait mon père). Là encore, le dessin, offert sous son meilleur jour. D'un côté, le réalisme, la précision du trait, les émotions suscitées, les regards perçus, les mouvements saisis ; de l'autre le monde réinventé, l'ouverture vers autre chose, l'impossible réalisé.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit, avec M.C. Escher : utiliser le dessin pour dépasser la réalité du monde, représenter l'inexistant, élargir l'imaginaire. La magie du dessin, parfaitement incarnée par le triangle de Penrose.
Escher fait partie de ces artistes qui ont marqué à jamais ma manière de voir les choses. Un designer/graphiste vient de publier sur son blog un reportage qui lui est dédié. 

Une façon de découvrir un peu plus ce magicien du dessin : 

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