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Articles

Affichage des articles du novembre, 2009

viecitoyenne.fr

Voilà le projet que le groupe Internet Citoyen (5 étudiants de sciences po Lille, dont je fais partie) a soutenu aujourd'hui. Une plateforme interactive, répondant à une logique du Web 2.0 + web de flux. Sur la droite, les services proposés en matière de transparence, de participation, de contrôle, et d'informations. L'essentiel se situe sur la gauche : ce flux sans cesse réactualisé, à partir duquel le citoyen peut s'informer, s'engager, régler ses impôts, participer à des sondages, consulter d'autres sites… interagir en somme.  Le nom de domaine : viecitoyenne.fr est désormais réservé. Il ne reste plus qu'à construire le projet, le défendre. Je ne sais pas si nous trouverons l'énergie nécessaire pour le faire, mais nous devrions peut-être mener à terme ce projet.

Pour lui complaire

À lui complaire j'ai vécu ma vie. Touchant au bout extrême de mes forces, je cherche encore à imaginer quoi pour lui complaire :  Elle aime à déchirer la soie : je lui donnerai cent pieds de tissu sonore. Mais ce cri n'est plus assez neuf. Elle aime à voir couler le vin et des gens qui s'enivrent : mais le vin n'est pas assez âcre et ces vapeurs ne l'étourdissent plus. o Pour lui complaire je tendrai mon âme usée : déchirée, elle crissera sous ses doigts. Et je répandrai mon sang comme une boisson dans une outre : Un sourire, alors, sur moi se penchera.

La simplicité en publicité

Une bonne idée est souvent une idée sim ple. C'est un principe de communication  avec lequel on s'accorde facilement. Il est cependant important de le garder à l'esprit. « La simplicité est la sophistication suprême » disait Léonard de Vinci. Et de fait, il arrive souvent qu'un message simple soit le fruit d'une construction laborieuse. C'est incontestablement le cas en publicité. Les concepteurs-rédacteurs savent à quel point il peut être difficile de parvenir à un résultat qui combine efficacité, synthèse et pertinence. Les publicités les plus simples sont la plupart du temps les plus abouties.  L'ouvrage de Jacques Lendrevie et Arnaud de Baynast sur la communication 360 évoque brièvement mais je pense pertinemment cette question de la simplicité en publicité. Une citation du fondateur de l'agence BETC Euro RSCG, Rémi Babinet, ouvre la réflexion : « il faut faire simple, mettre du vide ». Les auteurs poursuivent : « Tenter l'épure. Simpl

Champagne et macarons

Hier soir, invité par la directrice de mon master (avec 5 autres camarades tirés au sort, comme moi), j'ai pu assister à la remise du prix Effie (pour les incultes, dont je faisais partie la semaine dernière, il s'agit du prix de l'efficacité publicitaire), au théâtre de Paris. Ambiance mondaine, avec petits-fours, macarons, champagne etc. Tous les grands de la communication réunis à cette occasion. Et je dois dire que c'était une très agréable soirée. Pour voir le palmarès, les lauréats du prix Effie cette année, cliquez ici . Le grand vainqueur fut Nespresso avec Georges Clooney III par l'agence McCann Paris. 

idées noires - par Franquin

rage de dent

Bien que ce blog soit désormais consulté par un nombre colossal d'Internautes, je décide de continuer d'aborder les thèmes qui me plaisent, sans chercher à être particulièrement racoleur. Ce soir, j'ai envie d'évoquer un sujet qui me tient à cœur depuis mes derniers rendez-vous chez le dentiste.  Je veux avoir une pensée pour tous les hommes et toutes les femmes qui, par le passé, ont dû endurer la souffrance des chirurgies dentaires sans anesthésie.  De nombreuses personnes souffrent encore de la phobie du dentiste . Plusieurs sites prennent même le temps d'analyser cette phobie, comme peur-du-dentiste.eu . On y apprend des choses passionnantes. Savez-vous que 5 millions d'Allemands ont une peur bleue du traitement dentaire ? Ou que 6 à 14% de la population des pays industrialisés présentent une phobie du dentiste ? Je ne sais pas très bien d'où sortent ces chiffres. Peut-être ont-ils été inventés pour donner une consonance scientifique à ce site. Ce q

modernité

« Il faut être absolument moderne.  Point de cantiques :  tenir le pas gagné . »  Rimbaud, printemps 1873 * absolument  : étymologiquement (si l'on se reporte à la racine latine : absolutus ) cela signifie coupé de… séparé de…

La dissonance cognitive

Dissonance cognitive. Avant même de comprendre ce que ces mots signifiaient, ils me semblaient familiers. Ils me ramenaient probablement aux nombreux néologismes de mes années de Khâgne, à tous ces mots étranges qu'il faut apprendre à déchiffrer lorsque l'on est en classe préparatoire (pour illustrer mon propos je pourrais me limiter à citer quelques figures de style : l'ellipse, la métonymie, la litote ou le kakemphaton… et il y en a des centaines). La dissonance cognitive fait partie de ce lexique-là pour moi. Un lexique des mots qui n'appartiennent pas vraiment à la langue maternelle, puisqu'on ne les découvre que très tardivement, et qu'on met un certain temps à se les approprier. D'autres exemples me viennent à l'esprit : « eschatologique », « anachorète », « ésotérique », ou encore « appétence », sans oublier « disruptif ». La communication a son langage. Il faut apprendre à le connaître . La dissonance cognitive donc. Car je parle, je parle, m

L'air de la campagne

Un vrai week-end à la campagne. Du soleil, du vent, des arbres, pas de réseau, de la boue, des champignons, des ronces, de l'herbe, des fougères, des oiseaux. Rien à faire. La belle vie. Un proverbe médiéval allemand affirme que « l'air de la ville rend libre ». Je tiens à dire ici que je ne suis pas d'accord avec les Allemands du moyen-âge.

Réinventer : un impératif publicitaire

Pour exister aujourd'hui, une marque doit savoir se démarquer. Au-délà du jeu de mots, excellent par ailleurs, il y a une réalité pratique à laquelle il n'est plus possible d'échapper. Dans la foule de produits et de marques qui préexistent sur un marché, il faut savoir se distinguer pour pouvoir émerger et s'imposer durablement. Les agences de communication ont mesuré l'importance de ce postulat, et ont créé en conséquence leur propre modèle de distinction. Je vous propose de faire le point sur ces différents modèles, afin d'y voir un peu plus clair. Le modèle de disruption Commençons par la disruption . Ce mot peut faire peur de prime abord. Il irait très bien dans la chanson des Inconnus Vice et Versa . Mais ce modèle est très simple en vérité. Il a été inventé par Jean-Marie Dru et ses équipes de l'agence BDDP en 1991. La disruption consiste à sortir des sentiers battus, à créer un nouveau paradigme en inventant une nouvelle vision. Autrement dit, il

assis en haut des marches

Je ne sais pas très bien ce que j'ai envie d'écrire ce soir. Mais je sais que j'ai envie d'écrire. Alors je vais faire simple. Je vais écrire ce qui me vient en pensée. Le tout et le n'importe quoi qui passe par ma tête, ce dont je me souviens comme ce que j'anticipe, ce que j'imagine comme ce que je vois. Je voulais écrire donc, mais j'hésitais entre deux options qui finissaient par s'annuler l'une l'autre : - écrire sur un sujet profond, et pourquoi pas sur le plus terrible qui soit, à savoir la mort. Je lis en ce moment Le jardin d'Épicure de Irvin Yalom. J'attends beaucoup de ce livre, sans doute beaucoup trop. J'ai l'intime conviction que personne n'a jamais su parler de la mort comme il faudrait. Personne n'a jamais affronté de face son angoisse existentielle ; ou, du moins, personne n'a jamais osé l'exprimer dans ce qu'elle a de plus effroyable, c'est-à-dire au fond dans sa totalité. Les aphori