S i j'aime autant les réseaux sociaux, et Internet en général, c'est en particulier pour le souffle nouveau qu'ils apportent. Une fraicheur, une simplicité dans l'expression, beaucoup d'humour, aussi. Quand les médias dits traditionnels déversent chaque soir un flot de nouvelles anxiogènes dans les foyers - des trains qui brûlent, des avions qui s'écrasent, des gens qui meurent -, je trouve un réel plaisir à parcourir ma Time Line, tranquillement. Les médias traditionnels sont des médias soucieux . Ils suintent l'effroi. Ils affirment, avec gravité, que “la France a peur”. Pour chaque catastrophe, ils comptent les morts avec avidité : plus il y en a, plus l'information devient importante. Le journalisme se nourrit goulument des charniers qui s'accumulent. La Terreur dans le salon Les conséquences ne sont pas à négliger. Un exemple : selon une étude de Taylor Nelson SOFRES Media Intelligence, les sujets "faits divers - police ju...