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Articles

Affichage des articles du avril, 2010

Se tenir au difficile

Je ne sais comment me l'expliquer, mais j'aime profondément la politique. J'admire le dévouement des grands hommes à la chose publique. S'investir corps et âme dans un combat pour le progrès, comment cela pourrait ne pas être admirable ? Après, bien sûr, chacun peut avoir sa propre conception du progressisme. Et la difficulté naît précisément à l'instant où l'on cherche à définir un progrès universel. La politique, par essence, mécontente les uns pour contenter les autres. L'art du compromis. La racine de ce mot "compromis" se retrouve d'ailleurs dans le champ lexical politique : la compromission et la promesse, deux thèmes récurrents lorsque l'on parle de politique.  Ce que j'aime avant tout, c'est l'espoir qu'elle suscite. Nous vivons ensemble, en société, et en nous rassemblant nous pouvons décider de notre avenir commun. Réinventer l'avenir. Changer les règles du jeu. Préserver l'essentiel. “Aller à l'idéal

“Disruption is part of America's DNA”

“French and American attitudes are complete opposites. And advertising reflects this. On the European side of the Atlantic, the commercial act remains suspect. People rarely trust a salesperson. This leads to very staged commercials and to indirect, almost oblique arguments. Advertising in France is very theatrical. Not so in the United States. Nobody there is shocked by a hard sell. Americans do not fear deadly competition. They cherish brutal pragmatism… … These differences result from each country's respective traditions and the contrasting attitudes toward business and profit they engender…” Jean-Marie Dru, Disruption

Vienne la nuit, sonne l'heure…

J'évoquais, il y a quelques jours, un certain nombre de ponts. Ponts auxquels étaient associés la solitude, la mélancolie, la poésie et la nostalgie. Et tout à coup, je me suis rendu compte que je n'avais pas su profiter de l'occasion pour citer le poème qui contient tous ces thèmes, et tous ces sentiments. Je répare donc ce soir ce préjudice : Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en von

Crunch

Comme je l'ai peut-être déjà indiqué sur ce blog (mais je ne crois pas), j'ai une phobie de l'avion. Depuis l'atterrissage forcé que j'ai vécu il y a quelques années, sur un vol pour Los Angeles, où un feu s'était déclaré dans la cabine de pilotage de l'appareil (je vous passe les détails), j'angoisse systématiquement dès que je prends l'avion. Et, a fortiori, j'aime profondément le train.  Pourquoi ? Car jusqu'à aujourd'hui, je n'avais jamais eu peur en train. Tout simplement jamais. Mais voilà : en rentrant ce soir du sud-ouest, dans le TGV de 20h22 - en provenance de Bordeaux et à destination de Paris, nous entendîmes soudain, Julie son frère et moi, un bruit métallique qui fit sursauter l'ensemble des passagers du wagon. Ce bruit sourd dura plusieurs longues secondes. Une sorte de "scrunntch" précédé d'un "blingstrackbam" retentissant, suivi par un long "dromstunbukprontchk", et conclu pa

Golden Bridge

Je rentrais, tout à l'heure, de l'Atelier vers chez moi. Il pleuvait. Je passais devant un parc. L'odeur de l'herbe et de la terre mouillée, la vue des arbres ayant retrouvé leurs feuilles, le ciel gris-bleuté, tout cela créait une atmosphère singulière, qui m'était profondément familière. Je pense que ça me rappelait mes week-end à la campagne, à Soucy. J'aime ces soirées, où malgré la fatigue, je prends le temps d'errer un peu, de me laisser porter. De prendre conscience que j'existe, et d'observer les gens.  La veille déjà, j'étais rentré à pieds du bureau. Je m'étais arrêté sur le pont neuf, pour regarder la Seine, baignée par le soleil couchant. Je ne pouvais m'empêcher de penser au texte de Paul Valéry, sur le Pont de Londres.  “Je passais, il y a quelque temps, sur le Pont de Londres, et m’arrêtai pour regarder ce que j’aime : le spectacle d’une eau riche et lourde et complexe, parée de nappes de nacre, troublée de nuages de fan

"Apple is not about bytes and boxes, it is about values"

“A recent Harvard Business Review poll found that 80% of CEOs felt that the biggest challenge they faced was the need to create new business space. Few people embody this burning desire to generate new market space like Steve Jobs. Our agency in Los Angeles has always sought to translate his penetrating market insights into punchy, hard-hitting advertising : "On January 24, 1984, Apple launches Macintosh. And you will see why 1984 won't be like 1984 ," said the voice-over for the commercial that launched Macintosh. This allusion to George Orwell's novel made this commercial highly memorable. Macintosh was about to change everything, so the advertising agency had to create advertising that would do the same.  The vision then was that people no longer had to adapt to machines, but the reverse. Macintosh freed people form machines. Nearly 15 years later, "Think different" would launch the new vision shaped by Steve Jobs. In this, Apple's caretaker CEO stres

SimpleGeo propose le développement d'application géolocalisée

Afin d'inciter les développeurs d'applications mobiles à créer des solutions géolocalisées,  SimpleGeo  a mis au point une solution qui permet de lancer un tel module en quelques minutes. Ou d'ajouter à une application préexistante la localisation. Le kit d'outils que la société met à la disposition des développeurs permet ainsi de créer sa propre application géolocalisée sans avoir à construire toute l'infrastructure nécessaire pour récolter des informations. Une place de marché, créée par SimpleGeo, permet également aux différents acteurs de vendre et d'acheter des données géolocalisées. " Développer sa propre infrastructure et rassembler des données localisées prend du temps et coûte de l'argent ", explique à L'Atelier Joe Stump, co-fondateur de la société. " Sur la place de marché de SimpleGeo, les acteurs peuvent trouver rapidement les informations géolocalisées dont ils ont besoin pour créer leur application ", poursuit le respo

iPad is here

Je viens de lire un article sur le site US de l'Atelier  qui fait le point sur la sortie de l'iPad. Selon une étude de Piper Jaffray , menée le 3 avril 2010 (jour de la sortie de la tablette d'Apple), près des trois quarts des personnes qui ont acheté un iPad ce jour-là à Minneapolis et à New York étaient des utilisateurs habituels de Mac. Et deux tiers possédaient déjà un iPhone (plus de 90% un iPod). Selon Apple, 300 000 iPads ont été vendus ce samedi (soit 208 par minutes en moyenne), et plus d'un million d'applications ont été téléchargées sur la tablette ce même jour (je vous laisse faire le calcul, pour le coup). 

Tel quel

“Chaque individu ne conçoit pas directement qu'il est homme - nul n'est homme - mais centre, but, base et fin de tout. Pas plus qu'il ne peut comprendre qu'il doit mourir, il ne peut comprendre qu'il n'est qu'un détail.  Et enfin, il ne sait jamais ces choses que par raison”.  Paul Valéry, Tel Quel

Page blanche, nuit noire

Me voilà de nouveau face à cette page blanche. Confronté à deux forces vives : l'envie puissante de me lancer, d'écrire sans y penser, de mettre non pas sur le papier mais en ligne  ce qui me passe par la tête, comme on dit ; et une force contraire, qui freine cet élan, me décourage, et m'amène si souvent à abandonner au bout de quelques lignes.  Sur ce point, je suis l'être le plus banal qui soit. Ça me rassure un peu d'ailleurs, de penser à tous ces autres, comme moi partagés entre une certaine volonté de puissance  (oui je sais, ce n'est pas de moi) et une incapacité profonde, et violente. C'est ce qui rend sans doute la contemplation d'une œuvre - littéraire, musicale, artistique ou philosophique - aussi agréable, et aussi déstabilisante. Une œuvre aboutie est le fruit d'une inspiration qui a su franchir ce gouffre immense qui sépare l'artiste de sa création. Un gouffre auquel le spectateur de l'œuvre est familier. Ce même gouffre auquel

Reportage en hélicoptère

Oui, une nouvelle fois, j'étais  “envoyé spécial” pour l'Atelier. J'ai pu découvrir les joies de l'hélicoptère. Je faisais partie d'un voyage de presse, pour assister à l'instauration d'un des plus grands réseaux numériques de France . Un réseau de fibre optique, dans deux départements de la région Rhône-Alpes - l'Ardèche et la Drôme - qui va permettre d'accroître la compétitivité du territoire.