Je ne sais comment me l'expliquer, mais j'aime profondément la politique. J'admire le dévouement des grands hommes à la chose publique. S'investir corps et âme dans un combat pour le progrès, comment cela pourrait ne pas être admirable ? Après, bien sûr, chacun peut avoir sa propre conception du progressisme. Et la difficulté naît précisément à l'instant où l'on cherche à définir un progrès universel. La politique, par essence, mécontente les uns pour contenter les autres. L'art du compromis. La racine de ce mot "compromis" se retrouve d'ailleurs dans le champ lexical politique : la compromission et la promesse, deux thèmes récurrents lorsque l'on parle de politique. Ce que j'aime avant tout, c'est l'espoir qu'elle suscite. Nous vivons ensemble, en société, et en nous rassemblant nous pouvons décider de notre avenir commun. Réinventer l'avenir. Changer les règles du jeu. Préserver l'essentiel. “Aller à l'idéal