J e suis allongé sur mon lit. Julie est en bas, au téléphone, en train de réserver un hôtel pour des amis à elle, de Hong-Kong, qui viennent passer un week-end en amoureux à Paris. Dans une demi-heure, nous allons au cinéma, voir Une vie héroïque. Je pense que ça va me plaire. J'ai toujours beaucoup aimé Gainsbourg, et puis, le dernier film que j'ai vu, c'était Avatar : donc bon. Quelque soit le film que je verrai ce soir, ce sera toujours beaucoup mieux que ce navet. Dans une semaine et quelques jours, le mois de janvier s'achèvera. Janvier 2010. C'est très carré tout ça. Vivement février. Un mois plus bancal, plus court, plus original. J'écoute la chanson “il y a” de Vanessa Paradis, qui est passée ce matin à la radio, et que j'aime bien. J'ai envie de la décliner un peu, de l'accoler à ma vie présente : Il y a là Paris, il y a là Julie, il y a là la nuit. Il y a l'Atelier. Il y a le 27, qui m'y mène tous les matins. Il