A u moment des fêtes de fin d'année, il faut, paraît-il, avoir une pensée pour ceux qui souffrent, qui sont seuls, qui sont malheureux. Tous ceux “qui sont loin de chez eux, qu'on oublie peu à peu, et qui ont dans leurs yeux quelque chose qui fait mal, qui fait mal, qui fait mal”. Entre le foie gras et la dinde aux marrons, arrêtons-nous une seconde pour digérer en songeant à ces milliers de désespérés qui n'ont pas la même chance. Il n'est pas interdit de s'empiffrer, mais il faut le faire avec humilité et compassion pour ceux qui meurent de faim au même instant. “T'entends pas ce bruit ? C'est le monde qui tremble, sous le cri des enfants qui sont malheureux” Renaud. Le message de n'importe quel représentant politique sera le même : des souhaits de bonheur pour le plus grand nombre, et une pensée particulière pour les autres. S'il ne procède pas de cette façon, on le lui reprochera. C'est convenu, mais apparemment nécessaire. Au...