J e m'en souviens très bien, de mes vingt ans. Je m'interrogeais un soir sur trois sur la suite, sur mon avenir, sur mes aspirations profondes. Je ressentais pleinement cette incertitude quant à mon devenir . Ce n'était pas de l'inquiétude, à proprement parler, mais simplement quelque chose qui revenait, encore et encore, sans que je trouve véritablement de réponses. Fallait-il poursuivre les études supérieures ? Tenter de nouveaux concours ? Assurer - non pas mes arrières - mais ce qui allait advenir ensuite ? Ou suivre simplement mes envies, mes passions, mes rêves immédiats ? Partir, voyager, inventer, dessiner, rencontrer de nouvelles personnes, en faisant confiance à mon destin. Aimer. Combien de soir, dans la nuit de ma fenêtre, me suis-je posé ces questions ? Sans doute pour retarder le moment où j'allais m'y mettre (ou m'y remettre) pour de bon, à cette préparation de concours, puis à ce mémoire, puis à ce Grand Oral. Facebook existait à ...