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Affichage des articles associés au libellé cause

Le Top Of Mind De La Vie

J e garde un très bon souvenir de mon Master de Communication à Sciences-Po Lille, dirigé par Véronique Drecq  à l'époque. C'était l'une des premières fois, dans mon parcours d'étudiant, que la discipline que l'on m'enseignait trouvait une application quasi-immédiate vers de nombreux métiers bien réels. Ce n'était plus la Littérature, l'Histoire, la Philosophie, et toutes ces matières que j'aimais également. C'était la vie bien réelle, l'évolution du monde d'aujourd'hui. C'était la porte enfin dessinée devant moi que j'allais pouvoir franchir pour m'épanouir plusieurs années durant.  Des professionnels, d'ailleurs, de la Communication, venaient nous présenter leurs métiers, leur parcours, leur approche. Il était possible de se projeter, d'imaginer la suite. Et tout, dans cette discipline, me parlait. Des stratégies de conviction, de persuasion publicitaire, à l'élaboration d'une campagne, en passan...

Voilà la cause

" L 'ensemble des causes d'un phénomène est inaccessible à l'intelligence humaine, mais le besoin de rechercher ces causes est inscrit dans l'âme de l'homme. Et l'intelligence, étant incapable de saisir la multiplicité et la complexité des conditions d'un phénomène, dont chacune peut paraître la cause, s'empare de la plus proche, de la plus facile à comprendre, et déclare : voilà la cause ".  Cette phrase, qui débute la deuxième partie du quatrième et dernier livre de Guerre & Paix , est au cœur d'une réflexion que Tolstoï met plusieurs fois en avant. Rien n'arrive simplement, rien ne se passe sans qu'une multitude de causes engendrent l'événement en question. Et parallèlement, nous nous efforçons sans cesse de trouver une cause immédiate, évidente, simplificatrice. " Lorsqu'il s'agit d'événements historiques (dont l'étude porte sur les actes des hommes), c'est tout d'abord à la volont...

Cause

Temps suspendu

C e matin, de bonne heure, Julie s'est réveillée, à demi, et a jeté un œil au cadran de l'horloge . Celle-ci s'était arrêtée pendant la nuit, à minuit vingt précisément. La lumière du jour baignant déjà la chambre, Julie, inquiète, eût l'impression étrange qu'il était déjà midi vingt, quand son corps lui indiquait n'avoir pas dormi autant. De fait, il n'était que sept ou huit heures du matin. Ô temps, suspends ton vol Après avoir constaté que les aiguilles de l'horloge ne tournaient plus, elle se rendormit paisiblement .  Mais lorsque nous nous réveillâmes de nouveau, quelques heures plus tard, elle fixa une nouvelle fois le cadran de l'horloge quelques secondes. Une phrase lui revint par hasard à l'esprit, qu'elle murmura doucement : “ Ô temps, suspends ton vol ! ”. Nous connaissions tous les deux ces mots, mais pas l'ensemble du poème de Lamartine, que nous cherchâmes du coup sur Internet. Julie le lut sur son iPhone,...