N ous y voilà. Dans les guirlandes lumineuses des rues, dans le froid qui s'intensifie, dans les écharpes qui s'accumulent, dans la nuit qui s'étale, on le sent bien. Nous y sommes. D'ici quelques jours, ce sera la fin de l'année . Je ne sais pas très bien si je ressens, moi-même, la fin d'une période. Une fin. Quelle qu'elle soit. Ce n'est jamais anodin. Les jours qui mènent à cette fin d'année devraient être plus lourds, plus emprunts de dramaturgie. On devrait véritablement voir approcher la fin. Fin de non-recevoir Si je ne ressens pas vraiment le passage d'une année à l'autre, c'est peut-être parce que cette fin d'année est aussi peu "finale" que les précédentes. L'année ne s'est pas toujours achevée le 31 décembre. C'est même assez récent, à l'échelle de notre Histoire, quand on y pense. Ce n'est qu'en 1564 que l'on a décidé de fixer arbitrairement la fin de l'année, à c