C 'est désormais un droit bien concret . Depuis le 29 mai, tout internaute européen peut demander à Google de supprimer des liens vers des pages qu'il juge " hors de propos, obsolètes ou inappropriés ". L'arrêt du 13 mai de la Cour de justice européenne trouve donc une application directe. Le droit à l'oubli existe bel et bien. Quand on parle de "droit à l'oubli" , on pense à cette possibilité offerte à n'importe quel utilisateur d'effacer ce qui le concerne, sur Internet. Autrement dit, c'est une façon de retirer de la Toile la part de ses données personnelles qui s'y trouve prisonnière, et comme emmêlée. À partir du moment où l'on sait que le nombre de personnes qui se connectent au moins une fois par semaine est passée de 60 à 72 % depuis 2010 (et que seuls 20 % des Européens n'ont jamais utilisé Internet, soit un tiers de moins qu'il y a quatre ans ), on mesure l'enjeu. On mesure le progrès. Le droit...