Bien que ce blog soit désormais consulté par un nombre colossal d'Internautes, je décide de continuer d'aborder les thèmes qui me plaisent, sans chercher à être particulièrement racoleur. Ce soir, j'ai envie d'évoquer un sujet qui me tient à cœur depuis mes derniers rendez-vous chez le dentiste. Je veux avoir une pensée pour tous les hommes et toutes les femmes qui, par le passé, ont dû endurer la souffrance des chirurgies dentaires sans anesthésie.
De nombreuses personnes souffrent encore de la phobie du dentiste. Plusieurs sites prennent même le temps d'analyser cette phobie, comme peur-du-dentiste.eu. On y apprend des choses passionnantes. Savez-vous que 5 millions d'Allemands ont une peur bleue du traitement dentaire ? Ou que 6 à 14% de la population des pays industrialisés présentent une phobie du dentiste ? Je ne sais pas très bien d'où sortent ces chiffres. Peut-être ont-ils été inventés pour donner une consonance scientifique à ce site. Ce que je sais, c'est que personnellement j'anticipais un peu mes derniers rendez-vous. Et pourtant, ça n'en valait pas la peine. Guérir une carie est aujourd'hui aussi simple que retirer une écharde du pied ; plus simple même, et bien moins douloureux. De sorte que l'appréhension du rendez-vous en devient presque ridicule.
J'étais allongé, la bouche ouverte ; mon chirurgien-dentiste avait ses instruments et triturait mes dents. Je ne sentais rien. Je commençais presque à m'ennuyer. Alors je me suis mis à songer à tous ces autres, à ces hommes et ces femmes qui pendant des siècles ont dû connaître la vraie souffrance de la chirurgie dentaire. Les dentistes étaient des arracheurs de dents. Les patients devaient hurler à la mort, se débattre, et mordre, parfois… Les plus sensibles perdaient forcément connaissance. D'autant qu'ils ne devaient se rendre chez le dentiste que lorsque la rage de dent était insoutenable, c'est-à-dire lorsqu'il était trop tard. La douleur n'en était que plus grande.
J'ai un grand respect pour ces personnes qui ont su endurer ce mal nécessaire.
Voilà. C'est tout. Ce soir, je tenais à leur rendre hommage.
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