C’est une nouvelle journée qui commence. Un jeudi, comme il y en a tant. En vous réveillant ce matin, vous avez probablement jeté un œil à Facebook, à Twitter ; ce que vous ne faisiez jamais auparavant. Et pour cause. Ça n’existait pas.
Rumeurs du matin : chagrin
Savoir ce qui se passe, autour de vous. Ce que les autres font. Comment ils vont. Ce dont ils parlent. Survoler rapidement les premières conversations, les premiers échanges. Se renseigner. C'est devenu votre lot quotidien.
Regarder les autres pour savoir comment être soi. Paradoxe infini. Nietzsche écrivait dans Le Crépuscule des Idoles : “le désillusionné parle : je cherchais des Grands hommes, et je n’ai trouvé que des hommes singeant leur idéal”. Aujourd’hui, ce même désillusionné trouverait sans doute des hommes délaissant leur idéal, et singeant leurs semblables.
Comme ces jeux de miroirs sans fin, les flux d’actualité et autres news feed sur les plateforme sociales nous renvoient toujours à nous-mêmes, indéfiniment.
Nouveau son de cloche
Il faut parvenir à changer les cercles vicieux en cercles vertueux : décaler l’un des miroirs ne serait-ce que d’un centimètre, pour changer la donne ; trouver le moyen de générer un bouleversement, aussi minime soit-il ; chercher une dissonance, une originalité.
Repenser un peu à cet idéal trop vite oublié.
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