De nouveau, je me retrouve chez moi. La nuit, pleine, entière, dense, enveloppe tout depuis plusieurs heures. Le froid pénètre par les interstices, alors je me reproche du radiateur électrique.
J'écoute Jeanne Moreau, qui chante : “peu m'importe la tyrannie, et le règne des soudards. Tant qu'ils nous laissent la vie. Tant qu'aimer n'est pas trop tard”. Puis : “que m'importe le temps qui passe et s'éloigne nulle part. Le doux présent nous enlace, tant qu'aimer n'est pas trop tard. Sais-tu bien mon tendre ami, qu'un jour se dissout la vie ? Comme s'effacent les brouillards, mieux vaut s'estomper ensemble, sans une seconde d'écart. Mieux vaut s'estomper ensemble… ni trop tôt et ni trop tard”.
Tant qu'aimer n'est pas trop tard
Ça me fait penser au film Amour vu récemment. À ces deux vieux qui vieillissent ensemble ; à l'amour qui dure. Parfois, avec le temps, on aime encore, aussi fou que cela puisse paraître. Du haut de mes vingt-six ans, je le découvre peu à peu.
Il n'y a pas toujours un stop.
Ce n'est pas la première fois que je parle de Jeanne Moreau sur ce blog.
Douce mélancolie
Je ne sais pas si c'est parce que j'ai découvert son univers musical à l'adolescence - sans doute en partie -, mais je suis toujours séduit par ses chansons : elle trouve les mots pour parler d'amour, et pour parler, simplement, de la vie.
Elle trouve les mots, pour parler des choses.
Avec une certaine mélancolie ; cette mélancolie qui évite le cafard.
Cette douce mélancolie, qui permet de se souvenir de tous ces instants passés, sans tristesse, sans regret.
Avec une certaine mélancolie ; cette mélancolie qui évite le cafard.
Cette douce mélancolie, qui permet de se souvenir de tous ces instants passés, sans tristesse, sans regret.
Cette mélancolie qui fait aimer la vie.
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