Aujourd'hui, je me suis créé un compte sur Weibo.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce réseau, Sina Weibo est l'une des plateformes sociales les plus populaires en Chine, et, par conséquent, dans le monde. Le Twitter chinois, en quelque sorte, qui compte déjà quelques 330 millions d'utilisateurs (dont 500 000 aux États-Unis), alors que ce site de micro-blogging a été créé 3 ans après Twitter, justement.
L'essor d'un réseau social
Un réseau en plein développement, donc ; et il reste de la marge, puisque le nombre d'internautes en Chine augmente de façon impressionnante ces dernières années. Bien entendu, comme chez nous, il y a des bots, des spammers, et autres faux comptes. Mais le chiffre de 330 millions demeure particulièrement important.
Il y a fort à parier que Sina Weibo dépassera Twitter d'ici quelques temps. Ce n'est pas pour autant que je m'apprête à délaisser l'un au profit de l'autre, bien entendu. Mais ne serait-ce que pour comparer, il est intéressant de découvrir l'outil.
Il y a des différences avec Twitter, d'ailleurs. Sina Weibo ressemble à une plate-forme hybride, entre Facebook et Twitter. On peut commenter un “tweet”, par exemple, ce qui permet d'ouvrir un débat sur un sujet en particulier ; on peut aisément partager des photos, des vidéos ; on peut donner son “humeur” de la journée.
Le paradoxe du Web Social
Alors que des millions de personnes dans le monde s'expriment sur des réseaux dits sociaux, il n'y a pas encore de vrais échanges entre les cultures, comme les technologies le permettent pourtant. Le phénomène d'homophilie (qui se ressemble s'assemble) invite chacun à parler avec des personnes semblables, et l'on n'a pas encore pris en compte l'immense potentiel du micro-blogging international.
Comme si nous utilisions encore les doigts de notre main de façon indépendante, sans jamais songer à synchroniser nos mouvements, à serrer le poing, à saisir un objet, à unir nos forces.
Bien entendu, sur Weibo, le mieux est de parler chinois. Mais on peut tout à fait écrire en français (en 140 caractères, comme sur Twitter), ou utiliser Google Traduction pour s'aider, au début.
600 000 millions d'internautes chinois, et moi
Si, comme moi, des personnes à l'autre bout du monde se connectent plusieurs fois par jour sur un réseau social, depuis le même smartphone que moi peut-être, ou le même ordinateur, pour échanger, partager, converser, diffuser de l'information, alors je veux faire le premier pas, m'ouvrir à leur monde, m'inscrire sur leur plate-forme.
C'est avant tout une expérience, bien sûr. Je vous dirai plus tard si elle a été concluante.
En attendant, si vous voulez m'y retrouver, c'est ici.
je viens de m'inscrire (et je pense t'avoir ajouté dans mes suivis)
RépondreSupprimerje n'ai pas trouvé l'interface en anglais pour l'instant, je suis bien content d'avoir étudié le chinois pendant 4 ans, mais c'est bien loin tout de même :)
Niiiice, je suis content si je contribue à te remettre au chinois. :) Je te suis également. À voir ce que cela donne avec le temps, mais je trouve ça intéressant, en tout cas.
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