Passent les jours, et passent les semaines.
Le printemps peine à s’installer, mais s’installe peu à peu. Un nouveau mois de mai va succéder à ce mois d’avril glacial. Il sera bon de sortir le soir, sans être trop vêtu, de flâner le week-end dans les jardins parisiens, ou sur les quais de Seine ; d’errer dans les rues de la capitale, en croisant çà et là ces autres consciences heureuses d’un nouveau soleil, d’une nouvelle renaissance des choses, d’un nouveau départ possible.
Paris est déserté ces derniers jours, avec les vacances.
Le temps des transports en commun où la foule s’entasse pour mieux tousser, cracher, renifler, éternuer, tout en se compressant, pour arriver à l’heure au travail, s’éloigne enfin. La grippe, la gastro-entérite, l’angine, redeviennent de faibles menaces. On peut sortir du plan vigipirate, à ce niveau-là. Vivre plus tranquillement.
Les moustiques viendront prochainement nous rappeler que l’été a ses défauts. La canicule aussi, peut-être. Sans parler des bruits provoqués par la conjonction, dans les villes, durant la période estivale, de deux phénomènes : la reprise des travaux, d’une part, et l’ouverture généralisée des fenêtres, d’autre part.
Il faudra faire attention aux dangers du soleil, aussi.
En attendant, je suis heureux, et plein d’espoir. Une nouvelle période s’ouvre, et j’ai envie d’y croire. J’ai envie d’espérer.
tu te drogues ?
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