Ces moments de la vie où tout se croise, s'entremêle. On finit par ne plus y voir très clair, dans ces nœuds nombreux - qu'on craint de renforcer lorsque l'on tire le moindre fil. Certaines personnes sont douées pour séquencer, débroussailler, organiser ; d'autres sont contraintes de faire avec leur vrac existentiel. Tout le monde ne sait pas ranger sa chambre de façon équivalente.
Le vrac, en soi, n'est pas un problème, d'ailleurs. Du moment qu'on ne se contente pas de le subir.
De même, j'ai toujours été assez convaincu par l'idée qu'il fallait s'aventurer, sortir des sentiers battus, tenter de traverser les fougères pour explorer plus loin. Sortir de sa zone de confort. Les chemins qui ne mènent nulle part sont d'une certaine façon toujours bons à prendre. Mais il faut a minima savoir sur quelle voie on se trouve, et avoir une idée de la direction, quand même.
Nulle part, c'est déjà une direction.
j'aime cette illustration (comme l'autre, elle est signée Natalya Lobanova)
et contient - c'est certain - une vérité du monde moderne.
Il y a des mots qui sont vraiment bien trouvés, en français. "Dénouement" en fait partie. Quand enfin tout se dénoue, quand on retrouve le fil. Et qu'on peut recommencer autre chose, avec le sentiment d'une liberté retrouvée (cela me rappelle cette phrase d'Amin Maalouf que j'aime beaucoup : "le destin passe et repasse à travers nous, comme l'aiguille du cordonnier à travers le cuir qu'il façonne").
Car ne l'oublions pas : des nœuds, proviennent aussi les plus beaux motifs des plus précieux tapis, des plus beaux ouvrages, dès lors qu'ils forment un tout cohérent, et qu'on est capable de prendre suffisamment de recul, pour admirer l'ensemble de la création.
Je me sens comme un bateau dans la tempête
RépondreSupprimerLes vagues de l'Océan me submergent
Je suis un bateau, d'accord.........
Mais je ne veux pas, je ne peux pas être ivre........
Sinon, je chavire