Accéder au contenu principal

La magie de certains souvenirs

Il y a des moments qui pourraient rendre n'importe qui heureux. Des lieux, des atmosphères, qui conviendraient à n'importe quel individu. Des instants qui amèneraient le plus soucieux des hommes à déposer les armes de l'inquiétude pour se détendre enfin.

Nous en vivons tous, au cours de notre vie. 
C'est un horizon qui s'ouvre devant nos yeux d'enfant, après avoir pédalé seul, à vélo, jusqu'au plateau, près de cet arbre perdu au beau milieu de nulle part. C'est le sourire d'une personne qui nous charme, immédiatement. C'est ce regard, dans l'obscurité de la chambre. "Un front qui s'appuie / À moi dans la nuit / Deux grands yeux ouverts / Et tout m'a semblé / Comme un champ de blé / Dans cet univers". Ce sont tous ces moments existentiels, qui viennent faire battre notre cœur un peu plus vite. 

C'est aussi l'océan, qui s'offre à nous, dans toute sa splendeur. 


Comme Genaro, je me suis trouvé là, moi aussi, sur la plage du Pouliguen. Assis, sur le sable frais, face à la mer qui monte. Je ne sais plus si je pensais à quelque chose en particulier, en contemplant ce "grand miroir". Mais tout, à cet instant précis, semblait parfaitement équilibré.

"It's in the mirror,
It's in my eyes
Within the miles that lie between us". 

Ces moments-là sont précieux. Quand on en fait des souvenirs, cela devient magique : on peut les rappeler à souhait. Il suffit de se les remémorer, en écoutant par exemple certaines musiques.


© photos (magnifiques, il faut bien le dire) : Genaro Bardy

Un front qui s'appuie 
moi dans la nuit 
Deux grands yeux ouverts 
Et tout m'a semblé 
Comme un champ de blé 
Dans cet univers.
Read more at http://www.dicocitations.com/citations/citation-100540.php#TJqDTHrCPsGydqMc.9

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'image parle d'elle-même

35 % des Français interrogés par TNS Sofres  (en juin 2012) affirment avoir déjà posté plus de 100 photos en ligne. Un chiffre parmi d'autres, bien sûr, mais qui illustre assez bien notre époque : celle de la prééminence de l'image . La photographie avait déjà une place de choix dans les années 1980 ou 1990, c'est certain, mais elle est devenue une pièce maîtresse de la conversation .  L'image, élément de langage Comme le souligne très justement André Gunthert dans cet article  (que je vous recommande) : “ pour la première fois de son histoire, la photographie traditionnelle est devenue une pratique de niche au sein d'un univers plus vaste, structuré par les mobiles et les réseaux sociaux : l'image communicante ”. Et de rappeler qu'en France, en 2011, il se vendait 4,6 millions d'appareils photographiques (deux fois plus qu'à la fin des années 1990) contre 12 millions de smartphones. Le mobile et les réseaux sociaux sont de fait les

Remplacer “Week-End” par un mot français

T ous les lundis, on trouve des gens pour se plaindre . Et tous les vendredis, des gens pour se réjouir. C'est devenu habituel, commun, systématique. Des sites ont même été créés dans cet esprit.  http://estcequecestbientotleweekend.fr par exemple. Bien entendu, il y a des exceptions . Il y a des gens qui ne travaillent pas, ou des gens qui travaillent à temps partiel, voire des gens qui travaillent uniquement le week-end. Cela étant, on retrouve quand même ce rythme, éternel.  Ce qui est assez fou, quand on y pense, c'est que depuis le temps, personne n'a été capable en France de trouver un nom pour désigner le week-end . On utilise ce terme 150 fois par an, dans nos conversations, sans chercher à le remplacer par une expression made in France .  Bientôt le SamDim “Fin de semaine”, la traduction littérale de “week-end” désigne finalement le jeudi et le vendredi, dans le langage courant. Il faut donc trouver autre chose :  Je propose Samdim

Réinventer : un impératif publicitaire

Pour exister aujourd'hui, une marque doit savoir se démarquer. Au-délà du jeu de mots, excellent par ailleurs, il y a une réalité pratique à laquelle il n'est plus possible d'échapper. Dans la foule de produits et de marques qui préexistent sur un marché, il faut savoir se distinguer pour pouvoir émerger et s'imposer durablement. Les agences de communication ont mesuré l'importance de ce postulat, et ont créé en conséquence leur propre modèle de distinction. Je vous propose de faire le point sur ces différents modèles, afin d'y voir un peu plus clair. Le modèle de disruption Commençons par la disruption . Ce mot peut faire peur de prime abord. Il irait très bien dans la chanson des Inconnus Vice et Versa . Mais ce modèle est très simple en vérité. Il a été inventé par Jean-Marie Dru et ses équipes de l'agence BDDP en 1991. La disruption consiste à sortir des sentiers battus, à créer un nouveau paradigme en inventant une nouvelle vision. Autrement dit, il