Dans quelques jours, quelques semaines peut-être, les beaux jours reviendront. Nous pourrons de nouveau, comme chaque année, revoir les bourgeons poindre sur les branches des arbres. Les jupes feront leur réapparition, ainsi que les lunettes de soleil, les chemises ouvertes au col, les sourires radieux sur les lèvres des passants.
Surtout : dans quelques jours, quelques semaines peut-être, nous pourrons de nouveau profiter des terrasses.
Surtout : dans quelques jours, quelques semaines peut-être, nous pourrons de nouveau profiter des terrasses.
Il y aura des discussions infinies, entre deux ami(e)s de longue date qui profiteront du renouveau pour imaginer de grandes choses et refaire le monde. À la façon dont la discussion se mènera, on pourra deviner leur complicité, leur proximité, leur histoire commune. Les verres se videront, le monde entier tournera autour de leur table, mais pour nos deux complices, seule importera la discussion, et l'instant présent.
Il y aura des regards appuyés, entre ces deux autres personnes, un peu plus loin, qui se séduisent, se cherchent, s'effleurent comme par accident. Un premier rendez-vous, offert par le printemps, pour entrevoir un avenir commun, peut-être. Les tenues ne seront pas choisies par hasard, et un simple coup d'œil permettra à l'observateur avisé de deviner les intentions partagées des deux interlocuteurs. Si tout se passe bien, dans quelques heures, quelques minutes peut-être, ils déambuleront le long du canal Saint-Martin, et la main de celui-ci viendra cueillir la main de celle-là.
En terrasse, on retrouvera aussi cet éternel écrivain, seul, qui laisse s'échapper les volutes de fumées en relâchant sa tête en arrière, comme pour mieux trouver l'inspiration. Un verre de Brouilly sur sa table, et des feuilles manuscrites qui virevoltent dans le vent. Un stylo à plume à portée de main.
Dans quelques jours, quelques semaines peut-être, on pourra se réjouir. Le ciel sera immense et bleu. Le manteau restera pendu à l'appartement, et nous sortirons avec l'impertinence de ceux qui - dès les premiers jours de beau temps - ont l'audace d'abandonner certaines couches de vêtements. Nous aurons de l'entrain, du désir, de la motivation, et la certitude de trouver un environnement immédiat plus propice à la bonne humeur qu'un matin d'hiver maussade et pluvieux.
Alors… alors nous chanterons le temps des terrasses ensoleillées, et gai rossignol, et merle moqueur, seront tous en fête. Les belles auront la folie en tête, et les amoureux… du soleil au cœur.
Il y aura des regards appuyés, entre ces deux autres personnes, un peu plus loin, qui se séduisent, se cherchent, s'effleurent comme par accident. Un premier rendez-vous, offert par le printemps, pour entrevoir un avenir commun, peut-être. Les tenues ne seront pas choisies par hasard, et un simple coup d'œil permettra à l'observateur avisé de deviner les intentions partagées des deux interlocuteurs. Si tout se passe bien, dans quelques heures, quelques minutes peut-être, ils déambuleront le long du canal Saint-Martin, et la main de celui-ci viendra cueillir la main de celle-là.
En terrasse, on retrouvera aussi cet éternel écrivain, seul, qui laisse s'échapper les volutes de fumées en relâchant sa tête en arrière, comme pour mieux trouver l'inspiration. Un verre de Brouilly sur sa table, et des feuilles manuscrites qui virevoltent dans le vent. Un stylo à plume à portée de main.
Dans quelques jours, quelques semaines peut-être, on pourra se réjouir. Le ciel sera immense et bleu. Le manteau restera pendu à l'appartement, et nous sortirons avec l'impertinence de ceux qui - dès les premiers jours de beau temps - ont l'audace d'abandonner certaines couches de vêtements. Nous aurons de l'entrain, du désir, de la motivation, et la certitude de trouver un environnement immédiat plus propice à la bonne humeur qu'un matin d'hiver maussade et pluvieux.
Alors… alors nous chanterons le temps des terrasses ensoleillées, et gai rossignol, et merle moqueur, seront tous en fête. Les belles auront la folie en tête, et les amoureux… du soleil au cœur.
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