Il est simple de constater un problème, un dysfonctionnement, une injustice. Encore plus simple de maugréer dans son coin. C'est d'ailleurs la tentation première : face à une situation moribonde, la plupart des personnes parviennent à s'indigner avec véhémence, mais lorsqu'il s'agit de trouver une réponse à la question soulevée, on préfère hausser les épaules, ou prendre un air désabusé. De toutes façons, ça ne sert à rien.
"Pour que le mal triomphe, il suffit que les hommes bons ne fassent rien". Edmund Burke
Je pense qu'on ignore, trop souvent, le pouvoir qui est en nous. Nous pouvons, et pour cause, agir sur le monde. Nous pouvons créer, inventer, proposer. Nous asseoir devant une table, prendre un papier, un crayon, et dessiner un projet nouveau. L'imagination est la grande force de l'humanité. D'autant qu'elle peut être gratuite, pour servir un dessein poétique, ou artistique. Nous pouvons devenir les ingénieurs de nos rêves futurs.
Je me demande ce qui se passerait si - collectivement -, nous prenions conscience de cette force-là. Si chacun, à son niveau, dans son univers, se motivait soudainement (comme jamais auparavant), pour faire ce dont il est vraiment capable. Pour se dépasser. Moi-même. Que puis-je faire ? Quelle force puis-je donner à mes idées ? Comment puis-je développer mes compétences, renforcer mes convictions, améliorer mon action sur le monde ?
J'ai quelques pistes, déjà.
Mais je crois, surtout, encore et toujours, que l'essentiel est de se poser ces questions régulièrement.
J'ai quelques pistes, déjà.
Mais je crois, surtout, encore et toujours, que l'essentiel est de se poser ces questions régulièrement.
© illustration : Cédric Leborgne "le voyageur"
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