Tout doucement, on arrive à la fin de l'année. Exit 2013, bientôt. Cette date me paraîtra très vite ancienne, poussiéreuse, comme toutes les années passées depuis ma naissance. Je m'habitue très vite au changement, en fin de compte. Comme nous tous.
Je relis ce que j'écrivais sur ce blog à la fin des années précédentes. C'est avec plaisir que je constate une certaine constance dans mes sentiments. Comme si ce blog m'apprenait enfin qui je suis, ce qui demeure en moi, quoiqu'il se passe.
Les derniers jours de l'année
En décembre 2012, je prenais la résolution (tenue depuis) de publier tous les lundis une poésie sur ce blog. Et je posais par ailleurs une bonne question, je trouve : que cherchons-nous, le soir, sur Internet ?
En 2011, j'étais un peu nostalgique. La fin de l'année ne me laissait déjà pas indifférent : “les derniers jours de 2011. Dans moins d'une semaine, tout ce qui s'est passé cette année pourra être clôturé, classé, mis au placard. On jettera les calendriers périmés, les agendas vétustes, les plannings complétés”. Ces mots auraient pu être les miens ce soir.
En 2010, c'était la même chose : “Je prends conscience que je suis toujours un peu nostalgique en décembre. La fin de l'année, les fêtes, la neige, le froid. Les souvenirs des Noëls passés…”.
Passer par la case départ
L'éternel retour, en somme. Une notion nietzschéenne à laquelle je n'ai jamais véritablement adhéré, mais qui s'impose à mon jugement, ce soir. C'est un nouveau tour de manège qui s'achève. On peut faire le bilan, ou sourire simplement et repartir de plus belle.
En gardant à l'esprit une autre phrase de Nietzsche : “vous avez votre voie, j'ai la mienne. Quant à la bonne voie - la voie correcte et la voie unique -, cela n'existe pas”.
Je termine ce billet par ces mots, que j'écrivais en décembre 2009 :
“J'ai 23 ans. Nous serons en 2010 dans moins d'un mois. Il est important de faire des pauses de temps en temps. Sans tomber dans une introspection trop poussée. Regarder simplement autour de soi, un instant ; j'ai le sentiment d'être à l'aube d'une nouvelle vie”.
C'est, finalement, toujours le cas.
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