Plusieurs médias s'accordent à penser que l'on se dirige doucement vers une sortie de crise (lire Les Echos ou Challenges, par exemple). C'est suffisamment rare pour qu'on le souligne. Après tout, c'est peut-être vrai ; il n'est pas impossible que les choses aillent en s'améliorant.
Une dépêche AFP est tombée : la production française repart. Il y a un article du Monde sur le sujet aujourd'hui (à lire ici).
La question n'est pas de savoir si cela se fera avant la fin de l'année ou non, ni si le mérite en revient ou non au gouvernement actuel, à la politique menée ; je ne suis pas d'humeur à me lancer dans des échanges politiques, même si j'adore ça, en temps normal. Il y aurait des arguments d'un côté comme de l'autre, tout à fait recevables, sans doute.
Mais en soi, déjà, qu'est-ce que ça peut faire du bien, un peu de bonnes nouvelles ! Je ne sais pas si les autres générations en ont conscience, mais pour moi qui suis né en 1986, toute heureuse actualité s'apparente au miracle. J'avais écrit sur le “temps de la crise perpétuelle”, généralisée. La crise de l'école, de l'hôpital, du travail, la crise économique, la crise financière, la crise sociale, la crise, encore et toujours. L'impression de ne jamais voir nulle part le bout du tunnel.
J'ai tellement envie d'y croire, maintenant. Envie de croire que notre “vieux pays, la France d'un vieux continent comme le mien, l'Europe”* peut se relever. Qu'il a un avenir, et pas seulement un passé, aussi riche soit ce dernier.
[* Comme vous le voyez, je peux citer Villepin aussi (pour revoir son discours à l'ONU, c'est ici), c'est vous dire si je suis d'humeur non politicienne.]
Face aux déclinistes, il devrait y avoir un mouvement d'optimistes, qu'on pourrait appeler “les espérants”, par exemple. Avoir confiance dans notre pays, dans notre continent, dans tout ce que les générations précédentes nous ont légué. Dans “le génie de la France” (pour faire une allusion à Jaurès, assassiné il y a 99 ans) ; dans notre capacité à nous relever, tous ensemble, à relancer la machine, à repartir de l'avant, à innover, à inventer.
Quand j'avais 17 ans, certains me disaient “tu es jeune, c'est pour ça, tu as encore beaucoup d'illusions”. J'en ai 27 désormais, et mon espérance est intacte. On en reparle dans dix ans si vous le voulez, et peut-être qu'alors, certaines choses iront mieux. Surtout si, collectivement, nous nous mettons à y croire.
Une dépêche AFP est tombée : la production française repart. Il y a un article du Monde sur le sujet aujourd'hui (à lire ici).
La question n'est pas de savoir si cela se fera avant la fin de l'année ou non, ni si le mérite en revient ou non au gouvernement actuel, à la politique menée ; je ne suis pas d'humeur à me lancer dans des échanges politiques, même si j'adore ça, en temps normal. Il y aurait des arguments d'un côté comme de l'autre, tout à fait recevables, sans doute.
Mais en soi, déjà, qu'est-ce que ça peut faire du bien, un peu de bonnes nouvelles ! Je ne sais pas si les autres générations en ont conscience, mais pour moi qui suis né en 1986, toute heureuse actualité s'apparente au miracle. J'avais écrit sur le “temps de la crise perpétuelle”, généralisée. La crise de l'école, de l'hôpital, du travail, la crise économique, la crise financière, la crise sociale, la crise, encore et toujours. L'impression de ne jamais voir nulle part le bout du tunnel.
J'ai tellement envie d'y croire, maintenant. Envie de croire que notre “vieux pays, la France d'un vieux continent comme le mien, l'Europe”* peut se relever. Qu'il a un avenir, et pas seulement un passé, aussi riche soit ce dernier.
[* Comme vous le voyez, je peux citer Villepin aussi (pour revoir son discours à l'ONU, c'est ici), c'est vous dire si je suis d'humeur non politicienne.]
Face aux déclinistes, il devrait y avoir un mouvement d'optimistes, qu'on pourrait appeler “les espérants”, par exemple. Avoir confiance dans notre pays, dans notre continent, dans tout ce que les générations précédentes nous ont légué. Dans “le génie de la France” (pour faire une allusion à Jaurès, assassiné il y a 99 ans) ; dans notre capacité à nous relever, tous ensemble, à relancer la machine, à repartir de l'avant, à innover, à inventer.
Quand j'avais 17 ans, certains me disaient “tu es jeune, c'est pour ça, tu as encore beaucoup d'illusions”. J'en ai 27 désormais, et mon espérance est intacte. On en reparle dans dix ans si vous le voulez, et peut-être qu'alors, certaines choses iront mieux. Surtout si, collectivement, nous nous mettons à y croire.
Opinion que je partage totalement.
RépondreSupprimerJe soulignerais l'importance des médias dans la sinistrose actuelle. Je suis curieux de savoir combien de fois par jour on entend/lit le mot crise dans les journaux/radios/télés/sites.
Dommage de nous informer à 95% sur des mauvaises nouvelles...