Bien souvent, quand on pense à la vie, on se figure un voyage, un cheminement. On vient de quelque part, on va vers je-ne-sais-où. Comme s'il s'agissait de traverser l'existence, de long en large. Comme si tout n'était que passage, périple, trajectoire. Quelquefois, on s'arrête un instant pour mesurer le segment derrière nous, ou pour entrevoir la suite : ce point de fuite qui s'efface à l'horizon.
Voyage existentiel
Le présent, tel qu'il est, dépend de tellement d'événements, de bizarreries, d'étrangetés. Un voyage dans le temps permet de s'en rendre compte rapidement (à lire ici). Tout pourrait être assez différent. D'autres rencontres, d'autres contextes, d'autres obstacles, et je ne suis plus le même. La route que j'emprunte détermine la personne que je suis.
À reculons…
Peut-être qu'on devrait vivre sa vie à l'envers, pour paraphraser Woody Allen :
“Commencer par mourir, pour éliminer ce traumatisme qui nous suit toute la vie.
Se réveiller ensuite dans une maison de repos, en allant mieux de jour en jour. Être mis dehors, en raison de sa bonne santé, et commencer à toucher sa retraite.
Pour le premier jour de travail, avoir une montre en or en cadeau, et un beau salaire.
Travailler quarante ans, jusqu'à devenir suffisamment jeune pour profiter de la retraite. Aller de fête en fête, boire, sortir, vivre de nombreuses histoires d'amour.
Ne plus avoir de problèmes sérieux, se préparer à suivre des études universitaires.
Aller au collège, profiter de la joie de vivre avec les amis, sans contrainte ni obligation. Devenir un nourrisson heureux. Vivre les neuf derniers mois tranquillement, et quitter ce monde, dans un orgasme…”
Ce serait un beau cheminement existentiel, en effet. Même si en l'occurrence on passe sous silence certaines contrariétés de l'enfance.
Quoiqu'il en soit, une chose est certaine : celui qui, au bout du compte, a fait un beau voyage, peut s'estimer heureux. Heureux d'avoir vécu.
“I feel like I'm walking a tight rope, without a circus net”. EminemL'homme marche sur une brèche, en équilibre. Ce que l'on ignore, au début, c'est à quel point cette ligne se transforme en pointillés ensuite. Ce sentiment de ne plus très bien savoir où l'on se trouve, ni pourquoi : cette impression de rêver sa vie.
Voyage existentiel
Le présent, tel qu'il est, dépend de tellement d'événements, de bizarreries, d'étrangetés. Un voyage dans le temps permet de s'en rendre compte rapidement (à lire ici). Tout pourrait être assez différent. D'autres rencontres, d'autres contextes, d'autres obstacles, et je ne suis plus le même. La route que j'emprunte détermine la personne que je suis.
À reculons…
Peut-être qu'on devrait vivre sa vie à l'envers, pour paraphraser Woody Allen :
“Commencer par mourir, pour éliminer ce traumatisme qui nous suit toute la vie.
Se réveiller ensuite dans une maison de repos, en allant mieux de jour en jour. Être mis dehors, en raison de sa bonne santé, et commencer à toucher sa retraite.
Pour le premier jour de travail, avoir une montre en or en cadeau, et un beau salaire.
Travailler quarante ans, jusqu'à devenir suffisamment jeune pour profiter de la retraite. Aller de fête en fête, boire, sortir, vivre de nombreuses histoires d'amour.
Ne plus avoir de problèmes sérieux, se préparer à suivre des études universitaires.
Aller au collège, profiter de la joie de vivre avec les amis, sans contrainte ni obligation. Devenir un nourrisson heureux. Vivre les neuf derniers mois tranquillement, et quitter ce monde, dans un orgasme…”
Ce serait un beau cheminement existentiel, en effet. Même si en l'occurrence on passe sous silence certaines contrariétés de l'enfance.
Quoiqu'il en soit, une chose est certaine : celui qui, au bout du compte, a fait un beau voyage, peut s'estimer heureux. Heureux d'avoir vécu.
Je suis décidément fan de ton blog ! Tu arrives à relever des choses si profondes dans lesquelles beaucoup doivent se retrouver... Je te remercie de partager tes pensées avec nous ! :)
RépondreSupprimerMerci merci merci ! ;)
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