Ce billet de blog s'adresse à celles et ceux qui, la nuit tombée, refusent de s'endormir, ou peinent simplement à trouver le sommeil. Les insomniaques, mais aussi tous ces surfeurs du soir, qui ne peuvent s'empêcher de faire un dernier petit tour sur la Toile avant de se coucher ; et qui finissent par s'y empêtrer - dans la Toile - des heures durant.
Internautes somnambules
On commence par checker Facebook, ou par scroller son fil d'actualité sur Twitter, et on y est encore deux heures plus tard, sans trop savoir pourquoi. On jette un œil à son smartphone, posé sur la table de nuit, afin de vérifier que l'on a bien programmé le réveil, et l'on se trouve absorbé par telle ou telle application, jusqu'à deux ou trois heures du matin.
À ceux qui, comme moi, bien souvent, payent au réveil le prix de ces errements nocturnes ; mais qui recommencent malgré tout, chaque soir, sans se soucier du lendemain matin.
Quand on est en couple, par ailleurs, c'est le moment où l'on peut enfin être ensemble, tranquillement. On n'a pas toujours envie d'éteindre la lumière à 22h pour être en pleine forme le lendemain. On veut profiter l'un de l'autre.
Vienne la nuit, sonne l'heure
Il y a un point qui m'amuse : depuis l'adolescence, “minuit” constitue l'heure repère. Quand je me couche avant minuit, j'ai le sentiment d'être raisonnable. Même s'il est 23h59 et que je dois me lever à 6h45 le lendemain.
Quelquefois, je veux me coucher tôt, mais je reste des heures éveillé. Je change de position mille fois, je retourne et retourne mon oreiller - pour avoir le côté frais -, je pense à diverses choses, agréables, je ferme les yeux… rien n'y fait.
Depuis peu, ce qu'il y a de bien, c'est que l'on peut partir à la recherche de semblables. Auparavant, on était parfois nombreux, sans doute, en pleine nuit, à regarder à la télévision, dans l'obscurité, un reportage sur la chasse ou sur la pêche, hypnotisés par ces images improbables ; mais on ne pouvait pas en parler. On était dans cette solitude imposée par la nuit.
Noctambules interconnectés
Désormais, il est tout à fait possible de se connecter à tel ou tel réseau social, pour voir ce qu'un alter ego publie au même moment. Ça change la donne. L'expérience du noctambule s'en trouve profondément transformée.
Peut-être que justement, vous êtes tombé sur ce blog, au hasard d'une nuit sans sommeil.
Cela me réjouit… mais à présent, je vous conseille de vous coucher, de laisser un peu votre ordinateur ou votre téléphone, qui ont déjà beaucoup donné aujourd'hui. Il est temps, à présent, de vous détendre, et de plonger dans ce sommeil réparateur qui vous est vital.
Si, vraiment, vous ne parvenez pas à dormir. S'il n'est pas trop tard… alors lisez cet autre billet de blog, sur le même thème : que cherchons-nous, le soir, sur Internet ?
Ensuite, bonne nuit.
Internautes somnambules
On commence par checker Facebook, ou par scroller son fil d'actualité sur Twitter, et on y est encore deux heures plus tard, sans trop savoir pourquoi. On jette un œil à son smartphone, posé sur la table de nuit, afin de vérifier que l'on a bien programmé le réveil, et l'on se trouve absorbé par telle ou telle application, jusqu'à deux ou trois heures du matin.
merci au Publigeekaire pour la trouvaille
À ceux qui, comme moi, bien souvent, payent au réveil le prix de ces errements nocturnes ; mais qui recommencent malgré tout, chaque soir, sans se soucier du lendemain matin.
“C'était un jour pas comme les autres, 'commence par une chose extraordinaire. J'me suis réveillé la tête dans l'cul : ça m'était pas arrivé depuis hier”. JavaIl faut dire que le plaisir de la fainéantise se trouve renforcé lorsque la nuit tombe. Lorsqu'on sait que la journée s'achève, qu'il n'y a plus de pression, plus de stress, plus d'impératif. C'est à ce moment là - et seulement peut-être - que l'on peut éprouver un réel sentiment de liberté.
Quand on est en couple, par ailleurs, c'est le moment où l'on peut enfin être ensemble, tranquillement. On n'a pas toujours envie d'éteindre la lumière à 22h pour être en pleine forme le lendemain. On veut profiter l'un de l'autre.
Vienne la nuit, sonne l'heure
Il y a un point qui m'amuse : depuis l'adolescence, “minuit” constitue l'heure repère. Quand je me couche avant minuit, j'ai le sentiment d'être raisonnable. Même s'il est 23h59 et que je dois me lever à 6h45 le lendemain.
“Se coucher tard… nuit”.À l'inverse, minuit passé, j'entre dans une nouvelle phase. Le soir s'arrête, la nuit commence vraiment. Je sais bien que c'est une limite tout à fait artificielle. Mais elle est profondément ancrée en moi. Les douze coups de minuit sont comme les trois coups au théâtre : ils annoncent quelque chose. En l'occurrence, ils annoncent la nuit.
Quelquefois, je veux me coucher tôt, mais je reste des heures éveillé. Je change de position mille fois, je retourne et retourne mon oreiller - pour avoir le côté frais -, je pense à diverses choses, agréables, je ferme les yeux… rien n'y fait.
Noctambules interconnectés
Désormais, il est tout à fait possible de se connecter à tel ou tel réseau social, pour voir ce qu'un alter ego publie au même moment. Ça change la donne. L'expérience du noctambule s'en trouve profondément transformée.
Peut-être que justement, vous êtes tombé sur ce blog, au hasard d'une nuit sans sommeil.
Cela me réjouit… mais à présent, je vous conseille de vous coucher, de laisser un peu votre ordinateur ou votre téléphone, qui ont déjà beaucoup donné aujourd'hui. Il est temps, à présent, de vous détendre, et de plonger dans ce sommeil réparateur qui vous est vital.
Si, vraiment, vous ne parvenez pas à dormir. S'il n'est pas trop tard… alors lisez cet autre billet de blog, sur le même thème : que cherchons-nous, le soir, sur Internet ?
Ensuite, bonne nuit.
J'apprécie ce billet car il est vrai, et reflète le quotidien pour beaucoup d'entre nous.
RépondreSupprimerJ'ai lu (une nuit) un article d'un psychologue qui expliquait que quand est plongé dans la toile, on est dans une sorte de "transe digitale" qui nous fait perdre entièrement la notion du temps. Impossible de le retrouver malheureusement.
:) Bonne nuit.
Alexis
Merci pour ce commentaire Alexis ! ^^ J'aime bien ce concept de "transe digitale".
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup vos textes qui expriment bien nos vécus. On dirait même que je commence à m'attacher à votre blog! Bravo et surtout bonne continuation!
RépondreSupprimerCe début d'attachement - aussi anonyme soit-il - me fait très plaisir. J'espère que mes futurs billets seront à la hauteur de vos attentes.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ! C'est du vécu pour beaucoup d'entre nous ! ;-)
RépondreSupprimerMais il faut se rendre à l'évidence, rester sur l'ordi (ou le téléphone) nous maintient éveillé. Du coup, pour rester geek, mais m'endormir plus facilement, je suis passée au Kindle... ;-)