Parfois, quand je vois les gens dans les transports en commun, le visage fermé, la mine maussade, les yeux fuyants, j'essaye de les imaginer dans une situation de bonheur parfait. Loin des villes, du brouillard, des pots d'échappement, la figure pâle et renfrognée de ces individus retrouverait probablement assez vite son teint et son apaisement naturel.
Le bonheur repose en partie sur des choses simples : un peu de soleil, la rive d'un fleuve, un hamac où s'étendre, une brise légère, le bruit de l'eau qui ruisselle, le chant des oiseaux, et bien sûr un accès wifi haut-débit.
“J'ai 'vue sur la mer', tu t'plains du sale temps”. Booba
Des petits détails qui changent tout.
Mais en attendant qu'on invente (enfin) la télétransportation (depuis le temps qu'elle se fait désirer, celle-là), la plupart des Hommes sont condamnés à vivre dans de grandes cités poussiéreuses. C'est un fait.
Ce qui serait bien, du coup, c'est que chacun y mette du sien. Si nous nous efforcions tous de sourire, dans les rames de métro bondées, notre univers serait déjà plus sympathique. Feignons d'être parfaitement heureux, avec un peu de chance, ce sera contagieux.
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