Quelque part, dans la nuit, une personne vient de se connecter à ce blog. Par hasard, sans doute, la voici devenue lectrice de ce que j'écris. J'ai créé cette situation, avec elle.
Je suis autre part, à quelques centaines de kilomètres probablement, de ces yeux qui parcourent à l'instant ces quelques lignes. Des yeux interrogateurs, dubitatifs, de ces yeux d'internautes, perdus au milieu de la nuit, errant sur la Toile à la recherche de quelque chose à voir, de quelque chose à découvrir, de quelque chose à comprendre.
Le dernier moment du soir
Que cherchons-nous, tous, la nuit venue, sur Internet ? C'est une vraie question. Un réconfort, à la fin d'une journée trop longue ? Un peu de divertissement, avant cette nuit redoutée, qui achève une journée trop courte ? Une information à partager ? Une photo à observer dans les moindres détails ? Des images pour inspirer nos rêves ? Un contact, pour se sentir appartenir à l'humanité ?
Lors des fêtes de fin d'année, dans le froid et l'obscurité de l'hiver, c'est bien ce que nous recherchons, dans le fond : de la lumière, de la chaleur, d'autres hommes, d'autres femmes, des proches, des cadeaux, des sourires, et des souvenirs.
Ah, comme nous aimons communiquer !
Tous les jours, 118 milliards de mails sont envoyés à travers le monde, 2,45 milliards de contenus sont postés sur Facebook. Ces chiffres sont très récents, et donnent le vertige. Il faut parfois songer à tous ces messages envoyés, à tous ces statuts postés, et surtout à toutes celles et tous ceux qui restent silencieux, mais qui lisent ces mails, et découvrent ces statuts.
J'aime tous ces autres qui errent sur Internet le soir venu. Tous ces humains qui consacrent ce dernier moment de la journée à rechercher ce je-ne-sais-quoi essentiel.
Ne cessez jamais. Ces instants-là sont tout aussi importants que les autres. Ce sont, eux aussi, des détails de vie tout simplement fondamentaux.
Bonne nuit, cher lecteur, chère lectrice ; je ne sais pas si ce billet de blog correspondait à ce que tu cherchais ce soir, sur Internet. Peut-être ne le sais-tu pas toi-même. J'espère qu'il y correspondait au moins un peu. :)
Et comment ne pas esquisser un léger sourire en lisant ceci? :)
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