Accéder au contenu principal

Le Vrai Bug de Facebook

C'est fascinant comme j'ai l'impression que Facebook ne me connaît pas. Bien sûr, je ne maîtrise pas les secrets algorithmiques qui l'amènent à afficher dans mon News Feed (“journal”) telle ou telle actualité ; mais très souvent, celles-ci ne me conviennent pas. 

Mes amis les plus chers ne sont pas ceux que je retrouve le plus facilement sur ce site dont c'est pourtant la mission première : me permettre de communiquer aisément avec les personnes qui comptent le plus pour moi - ou alors je n'ai rien compris depuis le début.

Perdre connaissance

C'est ce qui m'amenait notamment à expliquer dans un précédent post pourquoi je préfère (de loin) Twitter à Facebook. Je n'aime pas ce tri effectué dans mes contacts, a priori, sans mon accord, et de façon apparemment arbitraire, pour me présenter les nouvelles de certains d'entre eux, en plaçant tous les autres aux oubliettes. Car c'est bien de cela qu'il s'agit.

D'un seul coup, en prenant le temps de fouiller, je retombe sur untel, qui fait partie de mes amis sur Facebook, mais dont je ne sais rien depuis longtemps. Et ce n'est pas comme s'il ne publiait jamais rien sur son wall - ce qui serait compréhensible, et ce qui peut arriver quelquefois -, non, non, il est même plutôt prolixe depuis plusieurs mois.

Simplement, Facebook ne croyait pas nécessaire de m'en informer, pour ce cas précis, alors qu'il m'abonde d'informations superficielles sur telle ou telle marque, ou sur telle ou telle connaissance lointaine.

De tout sauf de toi, je m'en fous

Mystère, et boule de gum. Le problème, c'est que suivre la vie des gens, ce n'est pas une activité anodine. Je m'en moque un peu de l'évolution quotidienne d'un ancien camarade de classe dont j'ai accepté l'amitié facebookienne par politesse, il y a trois ans.

Je vois mal comment Facebook pourrait mieux que moi savoir ce qui m'intéresse, au fil des jours. Par conséquent, ce serait bien qu'il améliore grandement ses algorithmes, rapidement, ou qu'il abandonne cette sélection aléatoire, une fois pour toutes.

Le mieux, sans doute, serait que les équipes qui s'occupent de ce site changent leur manière de voir les utilisateurs, si vous voyez ce que je veux dire.


À noter que j'ai créé des listes, pour suivre l'actualité de certains de mes amis privilégiés, mais cette solution n'est pas optimale, et Facebook recommence à trier parmi ces listes. C'est comme si c'était plus fort que lui

Ah, et le truc avec la petite étoile jaune (“close friends”), au-delà de l'aspect malsain qu'il peut y avoir derrière ce symbole-là, ça ne me va pas non plus : je n'ai jamais demandé à avoir une notification à chaque fois qu'un utilisateur publie le moindre statut… il ne faut pas déconner non plus.

Il serait peut-être temps que les choses changent, non ? Ça devient pénible, à la longue.

Facebook… si tu m'entends ?
Merci.



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Derrière les mots et les images des médias sociaux

J amais il n'y avait eu de si longues périodes de silence sur mon blog. Aucun post depuis février. Je crois que j'avais besoin de prendre un peu de recul. De m'interroger aussi sur ma présence en ligne. Allez savoir si c'est l'âge - le mien, d'ailleurs, ou celui d'Internet - ou autre chose encore : mais on finit par se poser des questions sur ces mots qu'on donne à lire. C'est sans doute à force de consulter les plateformes sociales. Toutes ces images, ces vidéos, ces sourires affichés, qu'on voit quotidiennement. En sachant aussi ce qu'ils cachent. C'est notre époque : nous possédons des outils de plus en plus performants pour communiquer, mais ce que nous communiquons est souvent loin de ce qui nous anime véritablement. Souvent loin de ce que nous sommes. En résulte sans doute parfois un certain mal-être, qui est compensé par ces mêmes outils numériques nous offrant des solutions de méditation ou des cures de sommeil. C'est la montr

Puisqu'il faut vivre avec

J e ne sais même pas par où il faudrait commencer. Ce n'est finalement pas simple d'écrire face à une situation inédite, imprévisible, surprenante, historique. J'ai plutôt l'habitude de décrire ici de petits aspects du quotidien, de partager des réflexions personnelles, sans grande prétention. Soudain, le monde s'écroule. Tenir un blog en pleine crise sanitaire mondiale apparaît quelque peu illusoire.  J'écrivais pourtant, sur ce même blog, il y a plusieurs années maintenant, ce sentiment de vivre depuis ma naissance le temps des crises perpétuelles . J'entendais parler depuis toujours - du moins était-ce mon sentiment - de crise. Crise de l'éducation nationale, crise du travail, crise identitaire, crise de l'hôpital, crise écologique bien sûr, crise migratoire, crise économique, j'en passe et des meilleurs. La crise était devenue la norme. Et c'est de nouveau le cas, il me semble. Nous vivons l'époque d'une crise continue.

Pourquoi j'aime la Poésie

J e ne saurais expliquer comment m'est venue l'envie d'apprendre par cœur des poèmes, quand j'avais une dizaine d'années. Bien sûr, il y avait des livres chez moi. Des bibliothèques qui accordaient une place non négligeable à la poésie. Bien sûr, j'aimais ces recueils, qui s'ouvraient d'eux-mêmes aux pages les plus précieuses, offrant ces mots qui disaient tout  en disant  peu . " Il faut peu de mots pour dire l'essentiel ". Bien sûr, j'avais la chance d'avoir, à portée de la main, Aragon, Baudelaire, Éluard, Reverdy ou Rimbaud. Et puis, il y avait mon arrière-grand-père, cet héritage culturel transmis dès le plus jeune âge. Ce Victor Segalen dont je pouvais parcourir les ouvrages originaux. Pour sentir ce papier proche d'un papyrus, soigneusement plié entre deux plaques de bois fines que tenait jointes un ruban. Ça aide, d'avoir ainsi dès l'enfance une admiration pour l'écriture. Et une raison supplémentaire