Accéder au contenu principal

L’avenir est à réinventer, sur Facebook

Statistiquement parlant, les chances sont grandes, cher lecteur, pour que tu sois inscrit sur Facebook. Le site communautaire dépassera en effet le milliard d’utilisateurs avant la fin de l’année, et plus d’un internaute sur deux en France possède d’ores et déjà un profil facebookien.

En créant ce blog, il y a quelques années, je cherchais à modifier mon rapport au temps online. Je voulais participer, ajouter ma pierre à l’édifice, partager mes découvertes sur Internet. Ne pas me contenter de faire défiler les mêmes pages, passivement, en consommant du contenu. Je voulais produire mes propres billets, raconter mes propres histoires.

J’avais le sentiment que les nouveaux outils que l’on avait soudainement entre les mains nous offraient un champ de possibles : nous étions capables du meilleur comme du pire, avec ces médias sociaux que nous apprenions à découvrir. J’en suis toujours convaincu. J’avais écrit un billet pour le blog de @naro (à suivre absolument sur Twitter, si tel n’est pas encore le cas), intituléLes Ruines du Web Social, dans lequel j’invitais les internautes à ne pas gâcher cette chance inouïe, celle que nous avons de vivre à une époque de changements sans précédent.


Du point de vue des nouvelles technologies, ce début de millénaire représente en effet indiscutablement une Belle époque. Mais il s’agit d’un âge d’or que nous pouvons faire perdurer, que nous pouvons préserver.

Nous devons pour ce faire être acteurs, imaginatifs, créateurs, vigilants, attentifs, curieux, exigeants.

Si tu penses comme moi, cher lecteur, que l’avenir est à réinventer, et puisque tu es probablement sur Facebook, je t’invite à découvrir la nouvelle Page de ce blog, et à commenter, partager, aimer, autant que tu le souhaites.

D'avance, merci.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Derrière les mots et les images des médias sociaux

J amais il n'y avait eu de si longues périodes de silence sur mon blog. Aucun post depuis février. Je crois que j'avais besoin de prendre un peu de recul. De m'interroger aussi sur ma présence en ligne. Allez savoir si c'est l'âge - le mien, d'ailleurs, ou celui d'Internet - ou autre chose encore : mais on finit par se poser des questions sur ces mots qu'on donne à lire. C'est sans doute à force de consulter les plateformes sociales. Toutes ces images, ces vidéos, ces sourires affichés, qu'on voit quotidiennement. En sachant aussi ce qu'ils cachent. C'est notre époque : nous possédons des outils de plus en plus performants pour communiquer, mais ce que nous communiquons est souvent loin de ce qui nous anime véritablement. Souvent loin de ce que nous sommes. En résulte sans doute parfois un certain mal-être, qui est compensé par ces mêmes outils numériques nous offrant des solutions de méditation ou des cures de sommeil. C'est la montr

Puisqu'il faut vivre avec

J e ne sais même pas par où il faudrait commencer. Ce n'est finalement pas simple d'écrire face à une situation inédite, imprévisible, surprenante, historique. J'ai plutôt l'habitude de décrire ici de petits aspects du quotidien, de partager des réflexions personnelles, sans grande prétention. Soudain, le monde s'écroule. Tenir un blog en pleine crise sanitaire mondiale apparaît quelque peu illusoire.  J'écrivais pourtant, sur ce même blog, il y a plusieurs années maintenant, ce sentiment de vivre depuis ma naissance le temps des crises perpétuelles . J'entendais parler depuis toujours - du moins était-ce mon sentiment - de crise. Crise de l'éducation nationale, crise du travail, crise identitaire, crise de l'hôpital, crise écologique bien sûr, crise migratoire, crise économique, j'en passe et des meilleurs. La crise était devenue la norme. Et c'est de nouveau le cas, il me semble. Nous vivons l'époque d'une crise continue.

Ni pour, ni contre, bien au contraire

C ela fait un moment qu'aucun mot n'a été écrit sur ce blog. Les années passent. Je perds cette - bonne - habitude. Plus globalement, je partage moins mes pensées, mes envies, mes doutes sur les médias sociaux. J'ai un peu du mal à me positionner dans les débats quotidiens, un peu du mal à entrer dans l'arène des polémiques diverses, des controverses incessantes. Je n'ai plus envie ni d'être pour, ni d'être contre. Je ne réclame ni la démission d'untel, ni ne m'emballe pour le respect de la présomption d'innocence.  Je rêve de nuance, de précision, d'intelligence, de juste mesure. Je rêve de discussions, de conversations, où l'on prend autant de l'autre qu'on ne contribue soi-même à faire avancer une juste cause. Les duels exacerbés, systématiques, m'usent peu à peu. J'imagine que je ne suis pas le seul dans cette situation, à contempler sans mot dire les violentes échauffourées des plateformes sociales. Le temps de la jou