J e ne sais même pas par où il faudrait commencer. Ce n'est finalement pas simple d'écrire face à une situation inédite, imprévisible, surprenante, historique. J'ai plutôt l'habitude de décrire ici de petits aspects du quotidien, de partager des réflexions personnelles, sans grande prétention. Soudain, le monde s'écroule. Tenir un blog en pleine crise sanitaire mondiale apparaît quelque peu illusoire. J'écrivais pourtant, sur ce même blog, il y a plusieurs années maintenant, ce sentiment de vivre depuis ma naissance le temps des crises perpétuelles . J'entendais parler depuis toujours - du moins était-ce mon sentiment - de crise. Crise de l'éducation nationale, crise du travail, crise identitaire, crise de l'hôpital, crise écologique bien sûr, crise migratoire, crise économique, j'en passe et des meilleurs. La crise était devenue la norme. Et c'est de nouveau le cas, il me semble. Nous vivons l'époque d'une crise continue.
Bonjour =)
RépondreSupprimerJe ne sais pas si nous sommes passages ou si nous sommes, à l'inverse, résonances.
Si nous nous voyons comme passages, nous serons passages, et comme les notes d'une mélodie, nous sommes éphémères.
En revanche, au vue du caractère humain, je penche plus pour la résonance, c'est l'amplitude de l'âme qui vibre à travers l'espace et le temps, faisant écho aux époques.
L'alliance des résonances forme les accords, c'est la symphonie de la vie, de la conscience qui est à l’œuvre dans l'univers, comme les cordes de la matières qui vibrent dans un profond silence et qui transforme le vide en énergie.
La conscience a le même pouvoir, résonner pour remplir le vide.
Beaucoup d'amour à vous ami humain,
Pommus