Accéder au contenu principal

Le monde de demain

Se projeter dans le futur, et imaginer à quoi ressemblera le monde de demain. C’est un exercice auquel on se prêtait volontiers, à la fin du XXe siècle. On cherchait à se représenter l’an 2000, si proche, et si prometteur.

Ce n’est sans doute pas un hasard si L’Odyssée de l’espace se déroule en 2001. Plus on s’approchait de cette échéance, plus on pouvait imaginer un monde futuriste. Un monde où l’on pourrait par exemple communiquer à distance, par vidéo-conférence, un monde où la conquête spatiale se poursuivrait, un monde où l’on serait interconnectés, où l'informatique prendrait réellement tout son sens…


L'an 3000, c'est trop loin

C’est différent, aujourd’hui, puisque nous sommes au début d’un nouveau millénaire (une décennie, déjà, de franchie). Le futur n’a plus tellement de date
Nous y sommes. 

On peut aujourd’hui communiquer en une seconde avec le monde entier. On peut se voir immédiatement, où que l’on se trouve.

On peut s’entendre. On peut savoir où se trouve tel ou tel individu. On peut envoyer des centaines de milliers de lettres en un instant. Et même imprimer des objets en 3 dimensions.

Le magique réalisé

Ce qui paraissait magique dans la littérature, il n'y a dix ou vingt ans, est en grande partie possible aujourd'hui. Si les voitures ne volent pas, il est tout à fait possible de les faire voler. Cela ne serait pas magique, pas incroyable. Des millions de personnes voyagent en permanence dans le ciel.
Les effets spéciaux des films tels que Star Wars, Le Seigneur des Anneaux ou même Harry Potter sont pour la plupart superflus désormais. La carte du maraudeur, qui permet au héros à lunettes de savoir où se trouve quiconque, en temps réel, n'a rien de fantastique de nos jours. Ce n'est plus un pouvoir magique, c'est une application iPhone. La cape d'invisibilité n'a rien d'incroyable, dans l'absolu. Les journaux ou affiches animées encore moins. 


Il est même possible de créer des hologrammes, comme dans La Guerre des Étoiles. J'en ai vu sur CNN, au moment des présidentielles américaines, en 2008. 

Les nouvelles frontières fantastiques

Que reste-t-il alors ? La télé-transportation, sans nul doute. Le pouvoir d'attirer à soi des objets, à distance, par la pensée (LA grande force du Jedi).
Et surtout tout ce qui ne pouvait pas être imaginé avant. Il faut donc se poser la question : qu'est-ce que les transformations actuelles, dans le secteur des nouvelles technologies de l'information et de la communication, changent vis-à-vis du fantastique ? 
Le monde futuriste est à réinventer.
Car de fait, en se projetant, en imaginant les évolutions les plus folles, en écrivant, en inventant, en dessinant de nouvelles frontières, en jouant à prédire de magnifiques changements, en esquissant le monde de demain… on finit par le construire.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Derrière les mots et les images des médias sociaux

J amais il n'y avait eu de si longues périodes de silence sur mon blog. Aucun post depuis février. Je crois que j'avais besoin de prendre un peu de recul. De m'interroger aussi sur ma présence en ligne. Allez savoir si c'est l'âge - le mien, d'ailleurs, ou celui d'Internet - ou autre chose encore : mais on finit par se poser des questions sur ces mots qu'on donne à lire. C'est sans doute à force de consulter les plateformes sociales. Toutes ces images, ces vidéos, ces sourires affichés, qu'on voit quotidiennement. En sachant aussi ce qu'ils cachent. C'est notre époque : nous possédons des outils de plus en plus performants pour communiquer, mais ce que nous communiquons est souvent loin de ce qui nous anime véritablement. Souvent loin de ce que nous sommes. En résulte sans doute parfois un certain mal-être, qui est compensé par ces mêmes outils numériques nous offrant des solutions de méditation ou des cures de sommeil. C'est la montr

Puisqu'il faut vivre avec

J e ne sais même pas par où il faudrait commencer. Ce n'est finalement pas simple d'écrire face à une situation inédite, imprévisible, surprenante, historique. J'ai plutôt l'habitude de décrire ici de petits aspects du quotidien, de partager des réflexions personnelles, sans grande prétention. Soudain, le monde s'écroule. Tenir un blog en pleine crise sanitaire mondiale apparaît quelque peu illusoire.  J'écrivais pourtant, sur ce même blog, il y a plusieurs années maintenant, ce sentiment de vivre depuis ma naissance le temps des crises perpétuelles . J'entendais parler depuis toujours - du moins était-ce mon sentiment - de crise. Crise de l'éducation nationale, crise du travail, crise identitaire, crise de l'hôpital, crise écologique bien sûr, crise migratoire, crise économique, j'en passe et des meilleurs. La crise était devenue la norme. Et c'est de nouveau le cas, il me semble. Nous vivons l'époque d'une crise continue.

Pourquoi j'aime la Poésie

J e ne saurais expliquer comment m'est venue l'envie d'apprendre par cœur des poèmes, quand j'avais une dizaine d'années. Bien sûr, il y avait des livres chez moi. Des bibliothèques qui accordaient une place non négligeable à la poésie. Bien sûr, j'aimais ces recueils, qui s'ouvraient d'eux-mêmes aux pages les plus précieuses, offrant ces mots qui disaient tout  en disant  peu . " Il faut peu de mots pour dire l'essentiel ". Bien sûr, j'avais la chance d'avoir, à portée de la main, Aragon, Baudelaire, Éluard, Reverdy ou Rimbaud. Et puis, il y avait mon arrière-grand-père, cet héritage culturel transmis dès le plus jeune âge. Ce Victor Segalen dont je pouvais parcourir les ouvrages originaux. Pour sentir ce papier proche d'un papyrus, soigneusement plié entre deux plaques de bois fines que tenait jointes un ruban. Ça aide, d'avoir ainsi dès l'enfance une admiration pour l'écriture. Et une raison supplémentaire