Ce soir, je ne sais pas trop où j'en suis.
Je prends conscience que je suis toujours un peu nostalgique en décembre. La fin de l'année, les fêtes, la neige, le froid. Les souvenirs des Noël passés. Au fond, ce n'est pas très surprenant. J'ai vu aujourd'hui sur un site une vidéo d'un père qui filmait ses enfants chaque Noël depuis 25 ans, sur les marches du même escalier. J'ai eu un sentiment de vertige à voir ces inconnus grandir en quelques minutes.
Cela dit, je suis plutôt heureux. Je regrette de ne pas voir certaines personnes, plus souvent, de ne pas avoir le temps de ne rien faire - qui correspond au temps de l'ennui, mais aussi à celui de la liberté. Mais quand j'y pense, tout va bien.
Jusqu'ici, tout va bien
En ce moment, je lis La Banque, Le Portrait de Dorian Gray, et Mainstream que je n'ai toujours pas terminé. Je prends le 21 ou le 27 tous les matins, pour me rendre du côté de l'Opéra Garnier, rue de Hanovre, où je travaille. Le soir, bien que Paris soit vide ces jours-ci, les voitures s'accumulent le long des quais. En effet, la Seine déborde un peu, après la fonte des neiges, et les voies sur berges sont fermées. J'aime la lumière des phares dans la nuit. J'aime la vie.
Julie est dans le sud-ouest, avec sa famille. Je suis seul à Paris pour toute la semaine. Ça me fait un drôle d'effet. J'erre un peu chez moi, j'ouvre le frigo : il y a pas mal de trucs, mais rien de très réjouissant. Une vieille soupe, du lait, trois œufs, quelques restes.
Je prends un paquet de biscuits.
Un cœur simple
“Les jours s'en vont, comme de l'eau courante. Les jours s'en vont, comme la vie est lente”. Tout se passe assez simplement en fin de compte. J'essaye de faire de mon mieux, d'avancer sereinement. J'ai l'impression que ma vie pourrait être décrite par Flaubert. Tranquillité, jeunesse, soirées parisiennes… Pas de réelles inquiétudes.
Mais je veux plus. Je veux trouver un vrai rythme, franchir des étapes, me prendre davantage en main, être au clair avec moi-même.
Voilà. Ce point sur ma vie est maintenant terminé. Les parenthèses peuvent se refermer.
Je prends conscience que je suis toujours un peu nostalgique en décembre. La fin de l'année, les fêtes, la neige, le froid. Les souvenirs des Noël passés. Au fond, ce n'est pas très surprenant. J'ai vu aujourd'hui sur un site une vidéo d'un père qui filmait ses enfants chaque Noël depuis 25 ans, sur les marches du même escalier. J'ai eu un sentiment de vertige à voir ces inconnus grandir en quelques minutes.
Cela dit, je suis plutôt heureux. Je regrette de ne pas voir certaines personnes, plus souvent, de ne pas avoir le temps de ne rien faire - qui correspond au temps de l'ennui, mais aussi à celui de la liberté. Mais quand j'y pense, tout va bien.
Jusqu'ici, tout va bien
En ce moment, je lis La Banque, Le Portrait de Dorian Gray, et Mainstream que je n'ai toujours pas terminé. Je prends le 21 ou le 27 tous les matins, pour me rendre du côté de l'Opéra Garnier, rue de Hanovre, où je travaille. Le soir, bien que Paris soit vide ces jours-ci, les voitures s'accumulent le long des quais. En effet, la Seine déborde un peu, après la fonte des neiges, et les voies sur berges sont fermées. J'aime la lumière des phares dans la nuit. J'aime la vie.
Julie est dans le sud-ouest, avec sa famille. Je suis seul à Paris pour toute la semaine. Ça me fait un drôle d'effet. J'erre un peu chez moi, j'ouvre le frigo : il y a pas mal de trucs, mais rien de très réjouissant. Une vieille soupe, du lait, trois œufs, quelques restes.
Je prends un paquet de biscuits.
Un cœur simple
“Les jours s'en vont, comme de l'eau courante. Les jours s'en vont, comme la vie est lente”. Tout se passe assez simplement en fin de compte. J'essaye de faire de mon mieux, d'avancer sereinement. J'ai l'impression que ma vie pourrait être décrite par Flaubert. Tranquillité, jeunesse, soirées parisiennes… Pas de réelles inquiétudes.
Mais je veux plus. Je veux trouver un vrai rythme, franchir des étapes, me prendre davantage en main, être au clair avec moi-même.
Voilà. Ce point sur ma vie est maintenant terminé. Les parenthèses peuvent se refermer.
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