Nous discutions, Julie et moi, pas plus tard qu'avant hier soir, de notre dépendance relative à Internet, et plus largement de notre addiction aux nouvelles technologies. Je ne savais pas exactement quelle position adopter, mais globalement, je me disais qu'il fallait relativiser cette crainte, et que la vraie question était celle de notre usage du net. En clair, l'important est surtout selon moi de ne pas trop perdre son temps sur la Toile ; mais lorsque errer d'un site à un autre permet de tirer des informations, d'apprendre quelque chose, ou de trouver un plaisir réel, il n'y a rien d'absurde à se connecter régulièrement au web.
C'était un peu ce que je tentais de défendre. Et cela venait peut-être de l'article que j'avais écrit sur le blog de L'Atelier (les parenthèses de l'Atelier), le jour même, et où j'avais vivement critiqué une étude selon laquelle rester des heures durant devant un écran amenait à un certain repli sur soi, voire à un état de dépression, ni plus ni moins.
Je trouvais ça peu pertinent. Toute démesure amène à des dérives potentielles. Internet n'est pas mauvais en soi. Tout dépend de ce qu'on y fait.
Toujours est-il, car c'est là que je veux en venir, que le hasard est parfois joueur. Depuis hier matin, numéricable nous a lâché. Nous n'avons plus Internet chez nous.
Nous pouvons donc prendre toute la mesure de notre dépendance. Et je commence à me sentir un peu déprimé.
Heureusement, j'ai pu trouver un endroit où capter un autre réseau, le temps de ce blog.
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