Cet article n'a ni queue ni tête.
Mais pas comme les plus beaux textes de Baudelaire, où, comme il le dit lui-même, “tout est à la fois tête et queue, alternativement et réciproquement”, ce qui permet au lecteur de couper où il le veut sa lecture, et à l'auteur sa rêverie. Non. Contrairement au Spleen de Paris, il n'est pas possible de jouer avec ces mots, griffonnés en ligne. Ici, ça n'a proprement ni queue ni tête. Vous êtes prévenus.
C'est une jolie métaphore, en tout cas, que celle de Baudelaire à propos de son œuvre : “enlevez une vertèbre, et les deux morceaux de cette tortueuse fantaisie se rejoindront sans peine. Hachez-la en nombreux fragments, et vous verrez que chacun peut exister à part”. Et d'ajouter : “dans l'espérance que quelques-uns de ces tronçons seront assez vivants pour vous plaire et vous amuser, j'ose vous dédier le serpent tout entier”.
Une belle image. Une excellente accroche pour donner aux lecteurs l'envie de lire son spleen.
Aucun lien.
22 heures 22. Julie est prise par DoodleJump. Elle ne parvient pas à s'en décoller. Et à vrai dire, je la comprends. Moi-même je commence à saisir l'addiction que cette application basique, en deux dimensions, ne faisant appel à aucune technologie de géolocalisation ou de réalité augmentée, peut générer. Un principe simple : lorsque vous échouez, vous recommencez à zéro. Tout est à refaire. Il faut reprendre son courage à deux mains.
Mais pas comme les plus beaux textes de Baudelaire, où, comme il le dit lui-même, “tout est à la fois tête et queue, alternativement et réciproquement”, ce qui permet au lecteur de couper où il le veut sa lecture, et à l'auteur sa rêverie. Non. Contrairement au Spleen de Paris, il n'est pas possible de jouer avec ces mots, griffonnés en ligne. Ici, ça n'a proprement ni queue ni tête. Vous êtes prévenus.
C'est une jolie métaphore, en tout cas, que celle de Baudelaire à propos de son œuvre : “enlevez une vertèbre, et les deux morceaux de cette tortueuse fantaisie se rejoindront sans peine. Hachez-la en nombreux fragments, et vous verrez que chacun peut exister à part”. Et d'ajouter : “dans l'espérance que quelques-uns de ces tronçons seront assez vivants pour vous plaire et vous amuser, j'ose vous dédier le serpent tout entier”.
Une belle image. Une excellente accroche pour donner aux lecteurs l'envie de lire son spleen.
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22 heures 22. Julie est prise par DoodleJump. Elle ne parvient pas à s'en décoller. Et à vrai dire, je la comprends. Moi-même je commence à saisir l'addiction que cette application basique, en deux dimensions, ne faisant appel à aucune technologie de géolocalisation ou de réalité augmentée, peut générer. Un principe simple : lorsque vous échouez, vous recommencez à zéro. Tout est à refaire. Il faut reprendre son courage à deux mains.
Au tout début, c'est décourageant. Et puis on finit par y voir une forme de défi, et le tour est joué. On y passe deux heures, en s'énervant sans cesse un peu plus. Une phrase en tête : “dès que j'atteins de nouveau 30 000, j'arrête”. Mais l'on n'atteint pas 30 000. Et l'on finit par se résigner à arrêter.
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J'ai acheté Le Coran, pour élargir un peu ma culture générale. Je connais déjà bien peu de choses aux préceptes catholiques, mais j'ai envie de diversifier mes connaissances. Et approcher le fait religieux autrement qu'à l'accoutumée. Des textes qui sont parcourus par autant de personnes méritent que l'on s'y attarde un instant. Même si, attention, je ne veux pas dire par là que le succès d'un best seller auprès du grand public suffit toujours à me convaincre. La foule ne fait pas le chef d'œuvre. Mais bon, bref. Le Coran, même si ça se vend très bien j'imagine, c'est autre chose, de toute façon, qu'un simple best seller.
J'ai acheté Le Coran, pour élargir un peu ma culture générale. Je connais déjà bien peu de choses aux préceptes catholiques, mais j'ai envie de diversifier mes connaissances. Et approcher le fait religieux autrement qu'à l'accoutumée. Des textes qui sont parcourus par autant de personnes méritent que l'on s'y attarde un instant. Même si, attention, je ne veux pas dire par là que le succès d'un best seller auprès du grand public suffit toujours à me convaincre. La foule ne fait pas le chef d'œuvre. Mais bon, bref. Le Coran, même si ça se vend très bien j'imagine, c'est autre chose, de toute façon, qu'un simple best seller.
Fils unique.
Demain matin, a priori, si tout se passe bien, nous retrouverons un accès Internet à la petite maison. Ça me donnera l'opportunité de perdre mon temps comme avant, sur la Toile. Car là, j'écris entre deux chaises, en captant un lointain réseau qui ne me permet pas de jouir pleinement de mes errances d'internaute.
D'ailleurs, à ce propos, j'ai appris aujourd'hui que les Américains avaient regardé plus de 3 milliards de vidéos en ligne pendant le mois de Juillet. 14 heures par internaute en moyenne.
Ça m'a rassuré. Forcément.
Je venais de voir une vidéo postée sur le wall d'un ami, sur Facebook. Une affreuse bête, que ce Facebook. Qui devient très attirante lorsque l'on a mille autres devoirs qui nous appellent.
Je venais de voir une vidéo postée sur le wall d'un ami, sur Facebook. Une affreuse bête, que ce Facebook. Qui devient très attirante lorsque l'on a mille autres devoirs qui nous appellent.
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