"Je veux encore rouler des hanches, je veux me saouler de printemps". Ainsi chante Barbara (dans l'une de ses plus tristes chansons). Comme elle a raison, malgré tout… J'ai moi aussi, ces derniers jours, envie de m'enivrer de l'été qui s'installe, envie de boire à pleine bouche cette saison, ces parfums, ces atmosphères. Envie de perdre le nord, de foncer dans la nuit, de vivre pleinement ma jeunesse. "Je veux m'en payer des nuits blanches, à cœur qui bat, à cœur battant. Avant que sonne l'heure blême et jusqu'à mon souffle dernier ; je veux encore dire je t'aime. Et vouloir mourir d'aimer".
Dans une semaine, ce sera possible, ce sera là, offert, enfin : la liberté, l'insouciance renouvelée, la tendresse, l'amitié, les vacances, le mois d'août, les heures heureuses. Je veux du sable fin, de l'air marin, du vent dans les cheveux, de la chaleur sur la peau ! Je veux de la paresse, de l'oisiveté, de la quiétude. Que le temps cesse de filer comme il en a prit l'habitude, ces dernières années. Qu'il s'interrompe un peu, qu'il me laisse profiter de tout cela.
J'ai envie de balançoire, envie de bains de minuits, envie de niniches, envie de musique au bord de la piscine, envie de sueur, de boisson fraîche, de glaçons, envie de relancer la machine à souvenirs. De ces souvenirs qui me rendront nostalgiques, plus tard, sans doute… mais aussi heureux. Heureux d'avoir vécu tout ça. Encore grisé par cette ivresse estivale.
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