Jusqu'à présent, nous vivions en paix. Nous sortions, nous buvions, nous faisions la fête. Nous allions sereinement au cinéma, sans craindre quoi que ce soit. Nous prenions le métro sans être aux aguets, nous consultions les médias sociaux sans nous attendre à de nouvelles attaques. Nous étions cette génération bénie, n'ayant jamais connu la guerre, heureuse de vivre aujourd'hui et ici, dans ce havre de paix européen.
Le 11 novembre, deux jours avant les attentats de Paris, nous nous souvenions de ces générations précédentes, mortes pour rien, dans l'horreur des tranchées. Nous ne nous attendions pas à ce que de nouvelles personnes, des semblables, des amis, périssent au front de notre insouciance, deux jours plus tard. Célébrer la paix, 48 heures avant de vivre le retour de la guerre. Ironie morbide.
Alors continuons !
Sortons, buvons, faisons la fête. Vivons pleinement. Soyons fous, insouciants, inventifs, railleurs. Plaisantons, rassurons-nous, réchauffons-nous, regroupons-nous. Vivons comme si c'était la paix ! C'est la meilleure façon de gagner cette guerre étrange.
Guerre dans laquelle les terrasses, les pintes et les cacahouètes font partie de nos armes les plus imparables. Vivons, comme nous avons vécu, jusqu'à présent.
Le 11 novembre, deux jours avant les attentats de Paris, nous nous souvenions de ces générations précédentes, mortes pour rien, dans l'horreur des tranchées. Nous ne nous attendions pas à ce que de nouvelles personnes, des semblables, des amis, périssent au front de notre insouciance, deux jours plus tard. Célébrer la paix, 48 heures avant de vivre le retour de la guerre. Ironie morbide.
"L'objet de la guerre, c'est la paix". AristoteJusqu'à présent, nous étions jeunes, insouciants, libres. Nous avions des idées, des projets, nous imaginions notre vie future, nous rêvions de mille et une choses. Jusqu'à présent, nous pouvions rire devant des vidéos stupides, sur youtube, écouter des musiques variées, converser avec des dizaines d'autres sur twitter. Jusqu'à présent nous vivions en paix. Nous sortions, nous buvions, nous faisions la fête.
Alors continuons !
Sortons, buvons, faisons la fête. Vivons pleinement. Soyons fous, insouciants, inventifs, railleurs. Plaisantons, rassurons-nous, réchauffons-nous, regroupons-nous. Vivons comme si c'était la paix ! C'est la meilleure façon de gagner cette guerre étrange.
Guerre dans laquelle les terrasses, les pintes et les cacahouètes font partie de nos armes les plus imparables. Vivons, comme nous avons vécu, jusqu'à présent.
Si boire des coups, aller au concert ou au match, ça devient un combat alors tremblez, terroristes! Parce qu'ON EST SURENTRAÎNÉS !!!
— Grégoire Lecalot (@glecalot) November 15, 2015
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