Sur Twitter, pour ne pas être considéré comme un bot et perdre des followers, il faut être actif. En d'autres termes, il faut se connecter souvent et publier des tweets. C'est d'ailleurs sur cette base - les utilisateurs actifs - que se fondent la plupart des analystes pour déterminer le potentiel d'un réseau. On compte ainsi, aux dernières nouvelles, "100 millions d'utilisateurs actifs quotidiens", sur le réseau de micro-blogging [source]. 890 millions sur Facebook (à titre de comparaison).
Utilisateur actif quotidien
Je peux le confesser : je fais partie des utilisateurs actifs quotidiens. De Twitter, de Facebook, mais aussi d'Instagram, de Pinterest, de Youtube, de Snapchat, etc. Tous les jours, je me connecte à ces applications. Tous les jours, je suis amené à publier des contenus.
Comme je l'écrivais dans un précédent post, désormais, je suis un média. Comme tant d'autres.
Un média - par définition - a une audience. Il faudrait être fou pour écrire sans être lu, ou mettre en scène un spectacle qui ne serait vu par personne. Or chaque contenu diffusé finit par instaurer une forme de rendez-vous.
Mesdames, Messieurs, bonsoir
Lorsque l'on allume la télévision à 20h, en particulier sur les chaînes principales, on s'attend à tomber sur le Journal Télévisé ; comme hier, comme avant-hier, comme demain et comme après-demain. On ne se pose même plus la question, en vérité. Ce serait plus qu'étrange d'avoir autre chose à ce moment-là, devant nos yeux.
Mesdames, Messieurs, bonsoir
Lorsque l'on allume la télévision à 20h, en particulier sur les chaînes principales, on s'attend à tomber sur le Journal Télévisé ; comme hier, comme avant-hier, comme demain et comme après-demain. On ne se pose même plus la question, en vérité. Ce serait plus qu'étrange d'avoir autre chose à ce moment-là, devant nos yeux.
Mais diffuser des contenus sur les médias sociaux, quotidiennement, pour être lu, pour être apprécié, pour être suivi et entendu, ce n'est pas simple pour tout le monde. Ce n'est pas non plus anodin. Car si nous sommes tous devenus des médias, d'une façon ou d'une autre, nous n'avons pas tous un service de rédaction, des correcteurs, des éditorialistes, des cadreurs, pour nous accompagner.
Nous sommes contraints de faire avec notre humour, notre imagination, notre propre créativité. C'est à nous, et à nous seuls, de définir notre ligne éditoriale. Notre rythme de publication. À nous de tenir la distance.
Il faudrait inventer un média social où l'inactivité est davantage valorisée. Où les pauses sont salutaires, les vacances reconnues d'intérêt général. Un média où l'écoute prime sur la parole ; le silence sur la rumeur permanente.
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