“Mon beau chien, mon bon chien, mon cher toutou, approchez et venez respirer un excellent parfum acheté chez le meilleur parfumeur de la ville”. Et le chien, en frétillant de la queue, ce qui est, je crois, chez ces pauvres êtres, le signe correspondant du rire et du sourire, s'approche et pose curieusement son nez humide sur le flacon débouché ; puis, reculant soudainement avec effroi, il aboie contre moi, en manière de reproche.
“- Ah ! Misérable chien, si je vous avais offert un paquet d'excréments, vous l'auriez flairé avec délices et peut-être dévoré. Ainsi, vous-même, indigne compagnon de ma triste vie, vous ressemblez au public, à qui il ne faut jamais présenter des parfums délicats qui l'exaspèrent, mais des ordures soigneusement choisies”.
Charles Baudelaire
Bien sûr QVEMF fait partie de ces "ordures", mais bon, faut savoir aussi qu'il y a différents types de spectateurs qui ne sont pas si crédules que ça :)
RépondreSupprimerJe suis tout à fait d'accord. Et il m'arrive souvent de regarder des programmes consternants, moi aussi. :)
RépondreSupprimerMais quand je tombe sur ce type de textes, je me dis qu'il faut savoir refuser ce genre d'émission…