J'ai envie de sourire.
J'ai envie d'avoir des heures libres devant moi, et à portée de main une pile de livres, de ces livres qui ont une odeur quand on les ouvre.
J'ai envie de soleil, avec une chaise-longue qui m'attend.
J'ai envie de chaleur, de framboises à cueillir.
Envie de nature, de montagnes, de pierres qui roulent sous les pieds.
Envie que la nuit vienne avant la fatigue, l'aube avant le réveil. Envie d'une soirée d'été, quand l'air est bon, et que l'on peut déambuler dans les rues illuminées de Paris, légèrement enivré, en chemise.
J'ai envie d'entendre le bourdon qui virevolte dans les fleurs du jardin. De voir la libellule sur l'étang.
Envie de suivre du regard le chat qui s'égare dans l'herbe, qui disparaît un moment, que je devine aux aguets, qui bondit puis se tourne, et s'en va chasser plus loin.
J'ai envie de jouer aux échecs avec mon père et mes frères, au backgammon avec ma sœur, aux playmobil ou aux legos avec mes nièces et mes neveux.
J'ai envie de musique, de danse, d'insouciance, de jeunesse.
Envie de plonger dans l'océan, de rouler dans les vagues, de sentir l'eau salée qui ruisselle sur ma peau, de revenir vers la serviette qui m'attend sagement sur la plage, chaude de mon absence.
J'ai envie d'idées neuves, d'espoirs insoupçonnés, d'issues certaines, de renouvellement. Envie de nouvelles rencontres, de nouveaux chemins.
Je me souviens que je jouais à ce jeu, en khâgne, pour faire passer le temps qui semblait long, parfois. J'écrivais mes envies. Telles qu'elles. Sans chercher à les embellir ou à les travestir.
Quelquefois, il suffit d'écrire ses envies pour les vivre, par anticipation.
Une envie n'est pas faite uniquement pour être assouvie. Elle peut aussi être simplement envisagée.
J'ai envie de soleil, avec une chaise-longue qui m'attend.
J'ai envie de chaleur, de framboises à cueillir.
Envie de nature, de montagnes, de pierres qui roulent sous les pieds.
Envie que la nuit vienne avant la fatigue, l'aube avant le réveil. Envie d'une soirée d'été, quand l'air est bon, et que l'on peut déambuler dans les rues illuminées de Paris, légèrement enivré, en chemise.
J'ai envie d'entendre le bourdon qui virevolte dans les fleurs du jardin. De voir la libellule sur l'étang.
Envie de suivre du regard le chat qui s'égare dans l'herbe, qui disparaît un moment, que je devine aux aguets, qui bondit puis se tourne, et s'en va chasser plus loin.
J'ai envie de jouer aux échecs avec mon père et mes frères, au backgammon avec ma sœur, aux playmobil ou aux legos avec mes nièces et mes neveux.
J'ai envie de musique, de danse, d'insouciance, de jeunesse.
Envie de plonger dans l'océan, de rouler dans les vagues, de sentir l'eau salée qui ruisselle sur ma peau, de revenir vers la serviette qui m'attend sagement sur la plage, chaude de mon absence.
J'ai envie d'idées neuves, d'espoirs insoupçonnés, d'issues certaines, de renouvellement. Envie de nouvelles rencontres, de nouveaux chemins.
Je me souviens que je jouais à ce jeu, en khâgne, pour faire passer le temps qui semblait long, parfois. J'écrivais mes envies. Telles qu'elles. Sans chercher à les embellir ou à les travestir.
Quelquefois, il suffit d'écrire ses envies pour les vivre, par anticipation.
Une envie n'est pas faite uniquement pour être assouvie. Elle peut aussi être simplement envisagée.
Tes envies sont des prières...Soit exaucé mon cher Basile !
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