Ce sont des mots qu'on aime entendre pour la toute première fois, murmurés à l'oreille, ou confiés sur l'oreiller. Des mots qu'on aime lire également, sur un morceau de papier, ou avant la signature de la lettre manuscrite. Des mots qui peuvent brusquement créer une bouffée de chaleur dans votre corps, à la limite du vertige, surtout quand on ne s'y attend pas : "Je t'aime".
À lire rapidement, ça paraît un peu court, comme formule. Et c'est encore pire dans d'autres langues : en italien, par exemple : "ti amo". Quelques lettres, tout au plus. Si l'on n'y prête garde, on peut même se méprendre. Ne pas être sûr(e) d'avoir bien entendu. Mais ce ne sont pas des mots dont on peut exiger qu'ils soient répétés immédiatement. Il faut savoir prêter l'oreille.
À lire rapidement, ça paraît un peu court, comme formule. Et c'est encore pire dans d'autres langues : en italien, par exemple : "ti amo". Quelques lettres, tout au plus. Si l'on n'y prête garde, on peut même se méprendre. Ne pas être sûr(e) d'avoir bien entendu. Mais ce ne sont pas des mots dont on peut exiger qu'ils soient répétés immédiatement. Il faut savoir prêter l'oreille.
J'aime penser à tout ce qu'un "je t'aime" révèle. À tout ce qui se cache derrière ces simples mots.
En écoutant récemment l'excellente émission "Ça ne peut pas faire de mal", sur France Inter, consacrée ce jour-là à l'écrivain Jack London, j'ai découvert que cet auteur savait précisément parler d'amour. Je vous laisse en juger :
"Il se retourna et vit la jeune fille. C'était une créature éthérée, pâle auréolée de cheveux d'or, aux grands yeux bleus immatériels. Il ne vit pas comment elle était vêtue : il vit seulement que sa robe était aussi merveilleuse qu'elle. Et il la compara à une fleur d'or pâle sur une tige fragile. Non ! C'était un esprit, une divinité, une idole !… Une aussi sublime beauté n'appartenait pas à la terre. Ou bien les livres avaient raison et il y en avait beaucoup comme elle, dans les sphères supérieures de la vie. Jamais il n'avait vu de femme semblable ! Quand il songeait à toutes celles qu'il avait connues !… (…) Vivre pour une femme pareille… pour la gagner, pour la conquérir - et… mourir pour elle. Les livres avaient raison : de telles femmes existaient - elle en était une".
Dire "je t'aime", c'est dire beaucoup plus, en vérité :
J'aime ça.
Penser à tous ces êtres qui s'aiment, de tout leur cœur, qui se le disent, par des mots ou des tendresses, en ce moment-même. Penser à tous ces gens qui ont, pour un autre, pour une autre, des sentiments aussi forts, aussi puissants, aussi sincères. Penser à tous ces autres qui n'attendent que ça. Qui espèrent. Qui rêvent. Qui imaginent. Et qui vivront bientôt une nouvelle histoire d'amour. Au moment où, peut-être, ils s'y attendront le moins.
Derrière un "je t'aime", en particulier lorsqu'il est réciproque, il y a enfin tout le bonheur que l'on reçoit. La confiance que ça génère. Et les habitués de ce blog savent à quel point j'aime cette chanson, justement parce qu'elle en dit long sur ce sentiment-là. On aimerait aimer une femme pour qu'elle se mette à chanter cette chanson :
Joli.
RépondreSupprimerMerci Jessica ! ;)
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