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Finalement, j'aime bien le dimanche…

S'éveiller à la campagne, rester un moment dans son lit, entendre le ronronnement du chat, voir le soleil qui passe son bras par la fenêtre, n'avoir aucun impératif, aucun programme déterminé pour la journée. Prendre son temps, se faire un café, discuter avec quelques personnes sur Twitter, sortir dans le jardin. S'installer au coin du feu. Se laisser hypnotiser par le mouvement des flammes…

Il faut savoir apprécier le dimanche à sa juste valeur.
Si l'on considère ce jour comme la veille d'une semaine de travail, on prend le risque de ternir vingt-quatre heures de bonheur. Il m'arrive de ne pas aimer le dimanche, car tout est trop calme, et que le lundi est trop proche. C'est dommage, comme il est dommage d'avoir un sentiment de spleen à la fin de ses vacances, par exemple.

On n'est pas triste à la fin du repas, quand on arrive au dessert. Ni quand on approche du générique d'un film qu'on prend plaisir à regarder. La fin d'un bon moment devrait toujours être appréciée comme il faut ; c'est-à-dire pleinement.

La sagesse commande de profiter des dernières minutes avec une allégresse redoublée.



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