À Paris, on ne perçoit pas très bien l'automne. C'est comme si l'hiver faisait immédiatement irruption. En quelques semaines à peine, le froid est vif, les bourrasques viennent vous gifler le visage, d'épais nuages de fumée s'échappent à chaque respiration.
Il faudrait pouvoir flâner, en automne : arpenter les rues, observer les dernières feuilles qui s'accrochent péniblement aux branches des arbres, prendre un chocolat chaud à la terrasse d'un café. Trop souvent, on se contente de rentrer rapidement chez soi pour retrouver confort et chaleur, et c'est déjà l'hiver, quand on décide enfin de sortir.
Faire Quelque Chose
Me voilà chez moi, bien au chaud. Je suis préoccupé par une question simple : que faire ? Désormais convaincu que mes actions d'aujourd'hui auront d'une manière ou d'une autre une répercussion sur des événements futurs, me voilà confronté à cette responsabilité existentielle.
Ne pas opter pour la facilité, le rien, le quotidien, les habitudes éternelles. Ne pas me contenter d'ouvrir mon ordinateur pour trainer sur Facebook, comme un chien qui se traîne de trottoir en trottoir, à la recherche des odeurs fétides de ses congénères.
Choisir la découverte, la lecture, l'écriture, la curiosité, la recherche d'informations, la philosophie, le dessin. Apprendre une poésie. Télécharger un podcast, avec un cours du collège de France. Lire les articles de L'Atelier pour trouver une pépite innovante.
Ou bien encore écouter de la musique, en écrivant un billet de blog, avant le week-end…
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