Accéder au contenu principal

Un regard sur la semaine

Un regard sur la semaine qui vient de s'écouler. Première semaine de Juillet : le temps est plus lourd, mais ce n'est pas encore tout à fait l'été. Lundi matin, j'avais un rendez-vous chez le dentiste, pour bien commencer la semaine. Encore fatigué de la veille, je me revois assis sur ce siège informe - de la même couleur que tous les autres, un bleu pâle, immonde, celui des hôpitaux -, la bouche ouverte, l'air hagard observant du coin de l'œil le ciel, par la fenêtre entr'ouverte, en tentant de faire abstraction de la douleur aiguë ressentie, et du bruit des instruments qui l'accentuait encore. 
Ah, d'ailleurs, il y a un truc qui me stresse terriblement, chez le dentiste : c'est quand il vous pose des questions, tout en vous massacrant les gencives ; comme s'il était possible de répondre autrement que par un hochement de tête insignifiant, quand on a un marteau-piqueur miniature dans la bouche, ainsi qu'un aspirateur à salive.

Connaissances éphémères

Oublions ce rendez-vous, faisons le bilan. Qu'est-ce que j'ai appris cette semaine ? Il est important de faire le point, parfois, à l'heure où nous consommons de l'information perpétuellement. 

  • J'ai découvert que la fessée pouvait engendrer des troubles psychologiques importants.
  • J'ai lu que 40 % des jeunes suédois se connectaient à Internet trois heures par jour au moins.
  • J'ai vu la dernière pub de Nike, inspirée des jeux vidéos, que je trouve pas mal
  • J'ai été bouleversé en apprenant que l'existence des sirènes avait été invalidée par des chercheurs aux États-Unis.
  • D'autres scientifiques ont informé les médias de leur découverte probable du Boson de Higgs : je n'avais jamais entendu ce nom, mais j'ai pris conscience ce jour là que c'était assez phénoménal, apparemment. À noter que la fiche Wikipedia est assez indigeste. Je vous la déconseille fortement.
  • J'ai parcouru une étude selon laquelle les hommes qui font le ménage sont plus heureux que les autres.
  • J'ai appris aussi que le traité ACTA avait été définitivement écarté par les parlementaires européens, et ça, c'était une vraie bonne nouvelle.

Vous remarquez sans doute que je n'ai mis aucun lien. En effet, je n'ai pas particulièrement envie de vous faire partir d'ici. Je veux que vous lisiez ce que j'écris, jusqu'au bout. Par ailleurs, il vous suffira  de faire quelques recherches rapides ensuite pour retrouver ces infos, très facilement.

Requêtes de sens

À propos de recherches, les suggestions de Google me surprennent parfois. Elles m'interpellent sur le bon état de l'humanité. 



Et en anglais, c'est encore pire : 


Sur ce, je vous laisse, en vous souhaitant un excellent week-end !



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'image parle d'elle-même

35 % des Français interrogés par TNS Sofres  (en juin 2012) affirment avoir déjà posté plus de 100 photos en ligne. Un chiffre parmi d'autres, bien sûr, mais qui illustre assez bien notre époque : celle de la prééminence de l'image . La photographie avait déjà une place de choix dans les années 1980 ou 1990, c'est certain, mais elle est devenue une pièce maîtresse de la conversation .  L'image, élément de langage Comme le souligne très justement André Gunthert dans cet article  (que je vous recommande) : “ pour la première fois de son histoire, la photographie traditionnelle est devenue une pratique de niche au sein d'un univers plus vaste, structuré par les mobiles et les réseaux sociaux : l'image communicante ”. Et de rappeler qu'en France, en 2011, il se vendait 4,6 millions d'appareils photographiques (deux fois plus qu'à la fin des années 1990) contre 12 millions de smartphones. Le mobile et les réseaux sociaux sont de fait les

Remplacer “Week-End” par un mot français

T ous les lundis, on trouve des gens pour se plaindre . Et tous les vendredis, des gens pour se réjouir. C'est devenu habituel, commun, systématique. Des sites ont même été créés dans cet esprit.  http://estcequecestbientotleweekend.fr par exemple. Bien entendu, il y a des exceptions . Il y a des gens qui ne travaillent pas, ou des gens qui travaillent à temps partiel, voire des gens qui travaillent uniquement le week-end. Cela étant, on retrouve quand même ce rythme, éternel.  Ce qui est assez fou, quand on y pense, c'est que depuis le temps, personne n'a été capable en France de trouver un nom pour désigner le week-end . On utilise ce terme 150 fois par an, dans nos conversations, sans chercher à le remplacer par une expression made in France .  Bientôt le SamDim “Fin de semaine”, la traduction littérale de “week-end” désigne finalement le jeudi et le vendredi, dans le langage courant. Il faut donc trouver autre chose :  Je propose Samdim

Tu es mon amour depuis tant d'années

T u es mon amour depuis tant d'années, Mon vertige devant tant d'attente, Que rien ne peut vieillir, froidir ; Même ce qui attendait notre mort, Ou lentement sut nous combattre, Même ce qui nous est étranger, Et mes éclipses et mes retours. Fermée comme un volet de buis, Une extrême chance compacte Est notre chaîne de montagnes, Notre comprimante splendeur. Je dis chance, ô ma martelée ; Chacun de nous peut recevoir La part de mystère de l'autre Sans en répandre le secret ; Et la douleur qui vient d'ailleurs Trouve enfin sa séparation Dans la chair de notre unité, Trouve enfin sa route solaire Au centre de notre nuée Qu'elle déchire et recommence. Je dis chance comme je le sens. Tu as élevé le sommet Que devra franchir mon attente Quand demain disparaîtra. René Char