Je découvre ces jours-ci que la vie prend parfois de nouvelles dimensions. Un peu comme si je-ne-sais quelle puissance divine venait ajouter de nouveaux éléments quotidiennement, pour voir ce que ça donne. J'ai l'impression de subir un stress test, comme si l'existence cherchait à tester mes capacités à intégrer de nouveaux paramètres en permanence, sans (trop) varier de ma route.
De toutes les dimensions, le temps est la plus fondamentale. La plus fluctuante, aussi. La perception du temps donne le sentiment qu'il s'arrête quelques jours, ou à l'inverse qu'il s'accélère de façon vertigineuse. Quand ces pauses et ces accélérations se succèdent à vitesse grand V, c'est là que ça vous perturbe un peu.
Besoin de feu
Alors que j'écris ces lignes, je me souviens d'une phrase de mon arrière-grand-père : “j'étouffe dans cet espace à si peu de dimensions… J'ai besoin non pas d'air, mais de feu”. J'ai l'impression qu'en l'occurrence, je suis servi, ces dernières semaines.
Mais c'est vrai qu'il arrive, à l'inverse, que tout soit ramené sur un seul et même plan. Ces moments de la vie où tout va parfaitement, où les jours se suivent tranquillement, sans problème. Ce qui, parfois, peut devenir angoissant aussi. Le calme plat baudelairien, ou debbouzien.
De toutes les dimensions, le temps est la plus fondamentale. La plus fluctuante, aussi. La perception du temps donne le sentiment qu'il s'arrête quelques jours, ou à l'inverse qu'il s'accélère de façon vertigineuse. Quand ces pauses et ces accélérations se succèdent à vitesse grand V, c'est là que ça vous perturbe un peu.
Besoin de feu
Alors que j'écris ces lignes, je me souviens d'une phrase de mon arrière-grand-père : “j'étouffe dans cet espace à si peu de dimensions… J'ai besoin non pas d'air, mais de feu”. J'ai l'impression qu'en l'occurrence, je suis servi, ces dernières semaines.
Mais c'est vrai qu'il arrive, à l'inverse, que tout soit ramené sur un seul et même plan. Ces moments de la vie où tout va parfaitement, où les jours se suivent tranquillement, sans problème. Ce qui, parfois, peut devenir angoissant aussi. Le calme plat baudelairien, ou debbouzien.
Je prends conscience d'une chose, en particulier. Il faut se concentrer sur ce que l'on porte en soi.
Le sel existentiel
Sur ce que l'on est, sur ce que l'on devient. Une fois n'est pas coutume, je vais citer Jésus sur ce blog : “le sel est une bonne chose. Mais quand le sel perd son goût, comment lui rendre son bon goût ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix les uns avec les autres”.
Jésus a raison, je pense. Sur ce point en tout cas.
Peut-être est-ce parce que je suis à moitié Breton que cette allégorie salée me plaît.
Je pourrais citer Proust, aussi : "il y a des moments de la vie où une sorte de beauté naît de la multiplicité des ennuis qui nous assaillent". Encore faut-il être capable de voir cette beauté-là. That's the point. Il faut devenir celui (ou celle) qui parvient à sourire, quoi qu'il advienne.
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