Deux belles journées, avec ce soleil d'hiver. Deux journée où l'on sent poindre le printemps. Comme un premier frémissement, un signe qui se faisait attendre et qui arrive soudain, au détour d'un week-end. Deux journées qui suffisent à vous redonner l'envie de parcourir les rues, les jardins parisiens, deux journées pour croiser des inconnus et prendre le temps de lire de belles choses :
“Ô la nostalgie à retrouver de vieille cartes postales
Où le ciel est toujours bleu l'arbre toujours vert la mer étale
Sans doute on ne les met dans l'album que pour les photographies
Je suis seul à savoir ce que l'écriture au dos signifie
Les diminutifs les phrases banales”
On se retrouve là, avec sa vie en bandoulière, laissant les rayons du soleil glisser des cheveux au visage, ramenant avec eux des souvenirs diffus : à 26 ans, on peut commencer à compter ses printemps. Les changements de saison ne sont plus anodins, ni innocents. Ils sont chargés d'histoires, de sensations ; ils ont le parfum des réminiscences.
“Je me souviens de nuits qui n'ont été rien d'autre que des nuits
Je me souviens de jours où rien d'important ne s'était produit
Un café dans le bois près de la gare Saint-Nom-la-Bretèche
Le bonheur extraordinaire en été d'un verre d'eau fraîche
Les Champs-Élysées un soir sous la pluie”.
Ces bonheurs extraordinaires faits de petites choses, faits de presque rien. Je me souviens du voyage de classe à Los Angeles, quand nous essayions des lunettes de soleil avec Adrien, je me souviens du temps qu'il faisait ce jour-là, de nos sourires ; je me souviens des déjeuners de famille, dans le jardin, à Ornézan, avec les oncles, les tantes, les cousins ; je me souviens des fins d'après-midi sur la plage, au Pouliguen, avec Clémence ; je me souviens de ce matin où nous étions passés par le jardin du Luxembourg, avec Julie, pour aller en cours. De son regard, de l'effet qu'il avait produit chez moi…
Deux journées pour me souvenir de tout ça.
Deux journées qui m'ont fait le plus grand bien.
Deux journées qui constituent ce que devrait toujours être un week-end : un moment à part, qui redonne des forces et permet de se recentrer sur l'essentiel.
“Ô la nostalgie à retrouver de vieille cartes postales
Où le ciel est toujours bleu l'arbre toujours vert la mer étale
Sans doute on ne les met dans l'album que pour les photographies
Je suis seul à savoir ce que l'écriture au dos signifie
Les diminutifs les phrases banales”
On se retrouve là, avec sa vie en bandoulière, laissant les rayons du soleil glisser des cheveux au visage, ramenant avec eux des souvenirs diffus : à 26 ans, on peut commencer à compter ses printemps. Les changements de saison ne sont plus anodins, ni innocents. Ils sont chargés d'histoires, de sensations ; ils ont le parfum des réminiscences.
“Je me souviens de nuits qui n'ont été rien d'autre que des nuits
Je me souviens de jours où rien d'important ne s'était produit
Un café dans le bois près de la gare Saint-Nom-la-Bretèche
Le bonheur extraordinaire en été d'un verre d'eau fraîche
Les Champs-Élysées un soir sous la pluie”.
Ces bonheurs extraordinaires faits de petites choses, faits de presque rien. Je me souviens du voyage de classe à Los Angeles, quand nous essayions des lunettes de soleil avec Adrien, je me souviens du temps qu'il faisait ce jour-là, de nos sourires ; je me souviens des déjeuners de famille, dans le jardin, à Ornézan, avec les oncles, les tantes, les cousins ; je me souviens des fins d'après-midi sur la plage, au Pouliguen, avec Clémence ; je me souviens de ce matin où nous étions passés par le jardin du Luxembourg, avec Julie, pour aller en cours. De son regard, de l'effet qu'il avait produit chez moi…
Deux journées pour me souvenir de tout ça.
Deux journées qui m'ont fait le plus grand bien.
Deux journées qui constituent ce que devrait toujours être un week-end : un moment à part, qui redonne des forces et permet de se recentrer sur l'essentiel.
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