Ça y est, ça me reprend.
Je parlais il y a quelques temps sur ce blog de chute libre : ces moments où l'on se laisse aller, où le blues vous prend, où l'on écoute une musique qui vous emmène, où l'on repense à sa vie, à son passé.
Il suffit que l'automne pointe à l'horizon, que les feuilles commencent à agoniser doucement sur les branches des arbres, que le froid s'introduise subrepticement en quelques bourrasques familières dans ces boulevards parisiens trop larges, pour que je retombe immédiatement dans cet état mélancolique-là.
Moi qui croyais que le cafard était imprévisible…
En fait, il est assez simple de rendre les hommes mélancoliques. Il faut juste un peu d'automne.
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