Je suis dans le train, qui file à travers la campagne française. La nuit commence à tomber : bientôt je verrai mon reflet en regardant par la fenêtre. Pour le moment, je vois encore une chaîne de basses montagnes, au loin, et des champs, séparés par des haies, des lacs, et quelques chemins de terre. Le soleil perce encore les nuages, mais sa lumière faiblit déjà.
Il faudra que je termine avant l’arrivée ce livre d’Hemingway - Le Jardin d’Eden -, assez mauvais si je le compare aux deux précédents que j’ai dévoré ces dernières semaines. C’est rassurant, en un sens, de voir que les plus grands romanciers peuvent se planter, de temps à autres. Eux-aussi.
J’ai froid aux pieds ; la clim n’est pas très bien réglée, probablement. La plupart des passagers dorment déjà, et ne se rendent pas compte du souffle de fraîcheur qui balaye leurs jambes.
Je m’arrête un instant d’écrire, pour regarder ce fleuve que nous traversons : le Rhône. Je reste un long moment absorbé par les paysages, plongé dans mes pensées.
Ce week-end était agréable.
J'ai découvert la ville d'Arles, pour les rencontres de la photographie.
Une ville où il fait bon vivre, avec ses ruelles, ses maisonnettes, ses restaurants ; une ville inscrite dans l'Histoire, avec ses arènes, ce théâtre, et tous ces vestiges antiques. Une ville également inscrite dans son temps, avec ses projets culturels et architecturaux.
Le Mexique était à l'honneur, cette année, pour les rencontres de la photographie.
Voici donc quelques photographes que je vous recommande :
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