J’étais le week-end dernier à la campagne, pour fêter mes 25 ans avec des amis. J’en suis revenu heureux, après ces heures passées à discuter, sur une chaise longue, au soleil. Sortir de Paris, prendre l’air, profiter du bon temps de la jeunesse ; converser, échanger, débattre, rire, jouer, raconter des histoires, des anecdotes ; se promener, traverser la forêt, arpenter un chemin pour rejoindre des champs qui ouvrent l’horizon.
25 ans. Vingt-cinq ans. Pour la première fois de ma vie, les personnes à qui je disais mon âge me répondaient par une formule étonnante : « ah, 25 ans, le quart de siècle ! ». Comme si cela était évident, comme si cela signifiait quelque chose. Je remarque que l’on ne convertit un âge en quotient pour aucun autre anniversaire. On ne dit pas « ah, 20 ans, le cinquième de siècle », ni le tiers, ni le demi, et encore moins « ah, 75 ans, les trois quarts de siècle ! ».
J’ai pris conscience de ce que l’on disait, surtout, par ces mots : un siècle représente aujourd’hui grosso modo une vie humaine. Je suis donc dans l’absolu au quart de ma vie. Me voilà bien avancé.
Je ne tiens pas à me focaliser sur ces considérations. Je préfère me dire que je ne regrette rien – non, rien de rien – de ces années passées ; et que je ne crains pas les années à venir. En tapant « 25 ans » sur Google, on tombe très vite sur le lien suivant : “le blues des 25 ans”. Blues qui, si j'en crois ces lignes, doit correspondre à un « malaise discret ».
Ça va, pour ma part, je me sens plutôt bien… pour le moment.
Ça va, pour ma part, je me sens plutôt bien… pour le moment.
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