Accéder au contenu principal

Le contraire serait-il possible ?


Au lieu de la pluie perpétuelle, du froid qui revient, pourrait-on avoir un printemps étrangement merveilleux - surprenant selon l'avis de tous les spécialistes - déroutant même ? Une température légèrement au-dessus des normales saisonnières ? Pas un réchauffement climatique inquiétant, non,  pas de canicule, juste un ciel bleu, une douce atmosphère et un soleil étincelant ?

Au lieu de la crise incessante, pourrait-on envisager une prospérité retrouvée, une croissance nouvelle, des emplois créés par millions, des entreprises en plein essor, des projets à tire-larigot, une administration modernisée, un dynamisme collectif ?

À la place des études actuelles qui démontrent que les Français sont pessimistes, désespérés, inquiets sur leur avenir, ce serait bien d'avoir des sondages affirmant le contraire : des compatriotes enjoués, motivés, décidés à changer les choses, heureux de vivre dans l'une des premières puissances mondiales, convaincus que ce qui vient est mieux que le passé ou que la situation présente…

Un monde inversé, en quelque sorte. Du moins sur un certain nombre de points.

La réalité est telle qu'elle est, bien sûr. Le monde en lui-même nous est livré de façon brute, sans qu'on puisse a priori y faire grand chose. Il faut s'y faire.

Mais, parfois, quand tout le monde broie du noir, imaginer le contraire est une bonne manière de voir la vie en rose.


Commentaires

  1. J'ai toujours rêvé de créer un site web d'actualités optimiste / positif.
    Avec uniquement des bonnes nouvelles.
    Utopique ?

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

L'image parle d'elle-même

35 % des Français interrogés par TNS Sofres  (en juin 2012) affirment avoir déjà posté plus de 100 photos en ligne. Un chiffre parmi d'autres, bien sûr, mais qui illustre assez bien notre époque : celle de la prééminence de l'image . La photographie avait déjà une place de choix dans les années 1980 ou 1990, c'est certain, mais elle est devenue une pièce maîtresse de la conversation .  L'image, élément de langage Comme le souligne très justement André Gunthert dans cet article  (que je vous recommande) : “ pour la première fois de son histoire, la photographie traditionnelle est devenue une pratique de niche au sein d'un univers plus vaste, structuré par les mobiles et les réseaux sociaux : l'image communicante ”. Et de rappeler qu'en France, en 2011, il se vendait 4,6 millions d'appareils photographiques (deux fois plus qu'à la fin des années 1990) contre 12 millions de smartphones. Le mobile et les réseaux sociaux sont de fait les

Remplacer “Week-End” par un mot français

T ous les lundis, on trouve des gens pour se plaindre . Et tous les vendredis, des gens pour se réjouir. C'est devenu habituel, commun, systématique. Des sites ont même été créés dans cet esprit.  http://estcequecestbientotleweekend.fr par exemple. Bien entendu, il y a des exceptions . Il y a des gens qui ne travaillent pas, ou des gens qui travaillent à temps partiel, voire des gens qui travaillent uniquement le week-end. Cela étant, on retrouve quand même ce rythme, éternel.  Ce qui est assez fou, quand on y pense, c'est que depuis le temps, personne n'a été capable en France de trouver un nom pour désigner le week-end . On utilise ce terme 150 fois par an, dans nos conversations, sans chercher à le remplacer par une expression made in France .  Bientôt le SamDim “Fin de semaine”, la traduction littérale de “week-end” désigne finalement le jeudi et le vendredi, dans le langage courant. Il faut donc trouver autre chose :  Je propose Samdim

Tu es mon amour depuis tant d'années

T u es mon amour depuis tant d'années, Mon vertige devant tant d'attente, Que rien ne peut vieillir, froidir ; Même ce qui attendait notre mort, Ou lentement sut nous combattre, Même ce qui nous est étranger, Et mes éclipses et mes retours. Fermée comme un volet de buis, Une extrême chance compacte Est notre chaîne de montagnes, Notre comprimante splendeur. Je dis chance, ô ma martelée ; Chacun de nous peut recevoir La part de mystère de l'autre Sans en répandre le secret ; Et la douleur qui vient d'ailleurs Trouve enfin sa séparation Dans la chair de notre unité, Trouve enfin sa route solaire Au centre de notre nuée Qu'elle déchire et recommence. Je dis chance comme je le sens. Tu as élevé le sommet Que devra franchir mon attente Quand demain disparaîtra. René Char